1 octobre 2009
4
01
/10
/octobre
/2009
21:06
J'ai découvert la bombarde grâce aux premiers disques d' Alan Stivell.
J'étais sous le charme de titres comme "An Alarc'h", "An Dro Nevez" ou bien sûr le terrible "Pop Plinn".
Cette sonorité à la fois si belle et si puissante m'interpellait beaucoup.
Au point que j'ai voulu m'en procurer une pour apprendre à en jouer.
Un ami m'avait alors conseillé d'essayer d'abord avec une flûte irlandaise (whistle) car le nombre de trous et la positions des doigts sont les mêmes que sur la bombarde.
Sage conseil puisque l'apprentissage du whistle m'a d'une part donné le goût pour cet instrument et m'a d'autre part aidé pour le doigté de la bombarde.
Pourtant la difficulté se trouve allieurs.
Il faut, en effet, faire plus d'effort pour bien maîtriser son souffle et pour pincer correctement l'anche de la bombarde.
Il y a toute une technique par rapport au positionnement de la langue et des lèvres par rapport à l'anche.
C'est sûr que quand on maîtrise cette technique, c'est moins fatiguant mais il n'en reste pas moins que la pratique de cet instrument n'est pas aisée.
La bombarde bretonne se joue d'ailleurs rarement seul mais plutôt en couple avec un biniou ou une cornemuse ou encore une autre bombarde.
Par contre, lorsqu'on arrive à en tirer des sons, c'est terriblement gratifiant !
La bombarde est un instrument à vent de la famille des hautbois.
Depuis le Moyen-Age, l'instrument était répandu dans l'Europe entière. petit à petit, il a disparu au profit d'instruments plus sophistiqués et moins sonores.
Car la bombarde est un instrument puissant fait pour jouer en plein air.
En Bretagne, la bombarde a subsisté même si elle avait été mise à l'index par l'Eglise qui la considérait comme "instrument du diable".
Pourtant, aujourd'hui encore, il existe tout un répertoire de musiques sacrées (souvent pour bombarde et orgue) qui sont jouées dans les cérémonies religieuses ou les Pardons (sortes de processions).
La bombarde est composée de trois parties.
Le fût ou corps légèrement conique est percé de six ou sept trous.Il y a souvent une clé pour boucher le dernier trou.
Le pavillon, parfois amovible qui est de forme évasée et se trouve a l'extrémité du fût. Il sert à amplifier les sons.
A l'autre extrémité se trouve l'anche double (en roseau) que le musicien fait vibrer en soufflant.
les bombardes sont fabriquées en bois de poirier, de buis, de pallisandre ou d'ébène.
Son registre s'étend sur deux octaves (diatonique).
La tonalité la plus courante est le si bémol mais il existe des bombardes en do, en ré, en sol en la ou en fa.
Trois doigts de la main gauche pour les trous les plus proches de la bouche. La main droite s'occupe des trois autres trous et l'auriculaire appuie sur la clé pour boucher le septième trou.
La note la plus aigüe est obtenue quand tous les trous sont ouverts et ainsi de suite.
Pour faire des demi-tons, il faut boucher la moitié d'un trou.
En Breton, l'instrument s'appelle "ar vombard" ou "talabard", le sonneur de bombarde est donc le "talabarder".
En dehors de la musique religieuse, l'utilisation la plus ancienne de la bombarde s'est d'abord rencontrée au niveau des sonneurs de couple.
Le talabarder jouait en compagnie d'un sonneur de biniou.
le biniou est une petite cornemuse avec un son aigu.
Il est accordé une octave plus haut que la bombarde et est muni d'un seul bourdon (une note d'accompagnement continue).
Depuis plusieurs siècles, les sonneurs de couple parcouraient les villages et sonnaient des airs traditionnels. Principalement des musiques à danser pour des occasions (fêtes, mariages...).
Ils véhiculaient ainsi tout un répertoire qui se transmettait principalement de façon auditive aux générations suivantes car ils utilisaient peu de partitions.
(la transmission orale en a fait de même pour la chanson traditionnelle et le kan ha diskan).
Jean Baron (bombarde) et Christian Anneix (biniou) forment un des couples de sonneurs les plus réputés en Bretagne.
Au début du XXème siècle, diverses associations, des cercles celtiques, prirent consience qu'il était indispensable de préserver le patrimoine de la musique traditionnelle Bretonne.
De nombreux collectages de chants et d'instrumentaux furent effectués dans les villes et dans les campagnes.
De nombreux musiciens amateurs ou professionnels furent invités à transmettre leurs répertoires et de nombreux enregistrements furent réalisés.
C'est à cette époque aussi que furent créés les bagadou.
Calqués sur les "pipe-bands" écossais, les bagadou sont des ensembles musicaux regroupant des joueurs de bombardes, des batteurs qui jouent des tambours et des "caisses claires" et des joueurs de cornemuses.
C'est depuis cette époque que l'on emploie les mots "biniou braz" (grand biniou) pour distinguer la grande cornemuse de Bretagne par rapport au "biniou kozh" (biniou ancien).
Né en 1920 à Guimgamp, Polig Monjarret aura une influence primordiale sur l'expansion de la musique des bombardes et binious en Bretagne.
A la fois collecteur et musicien (violon et bombarde), il crée en 1943 la B.A.S. (Bodadeg Ar Sonerion) c'est à dire l'assemblée des sonneurs.
Ce groupement de musiciens sera à la base de la création des bagadou à la fin des années '40.
Aidé par son épouse (Saig le Foll) il collecte de très nombreux d'airs qui lui sont envoyés par des correspondants. Et publie en 1984 "Toniou Breizh Izel" soit 2000 airs collectés en Basse Bretagne.
Polig Monjarret jouera aussi en couple avec le sonneur de biniou Dorig Le Voyer.
C'est Polig Monjarret qui a introduit le biniou braz en Bretagne, c'est lui aussi qui est à l'origine du festival interceltique de Lorient.
Gilles Servat a composé une chanson à sa mémoire "Le général des binious".
Autre personnage qui a terriblement influencé la musique des bagadou : Roland Becker.
"Personnage", le mot n'est pas trop fort car Roland est un musicien hors du commun.
Né à Auray d'une mère Bretonne et d'un père Allemand, Roland Becker va très jeune s'intéresser à la musique. Logique puisqu'il y a des musiciens dans ses ascendants (arrière grand-père chef d'orchestre et grand père batteur).
Il apprend la bombarde à l'âge de 11 ans puis le saxophone un an plus tard.
Tout en étudiant la musique classique au conservatoire de Rennes il apprend aussi la contrebasse ainsi que les claviers.
Membre du bagad d'Auray, il transforme ce dernier en orchestre et introduit des arrangements très sophistiqués dans la musique de ce bagad au point de le faire triompher au festival de Lorient.
En vacances dans la région en 1983, j'ai eu la chance de le voir sur scène du côté de Carnac avec le bagad d'Auray, c'était impressionnant !
En 1980, Alan Stivell l'embauche comme talabarder pour jouer dans la "Symphonie Celtique".
Youenn Sicard, Dominique le Boucher et Christian Faucheur sont les autres sonneurs de bombarde invités sur ce disque.
En 1982, Roland Becker enregistre son premier disque "Fallaen".
Sorte de fusion jazz-folk-rock, cet album est plutôt du genre décoiffant !
Toutes les compositions musicales sont de Roland qui se déchaîne à la bombarde, au saxophone, aux synthés ainsi qu'aux percussions.
Bien entouré par onze musiciens (dont Hubert Raud à la cornemuse) qui rivalisent d'ingéniosité pour accompagner le "maître" avec leurs guitare électrique, batterie, cornemuses et autres claviers.
Des titres comme "Fallaen" (Eclipse) ou "Jig a Dreuz" sont vraiment extraordinaires.
A l'époque, j'avais aussi eu l'occasion de voir Roland sur FR3.
Bien sûr, ce musicien d'exception n'en restera pas là.
Sorti en 2008, "Chants de la nuit" est déjà son dixième cd.
Durant l'intervalle, Roland Becker a enregistré des disques de fusion dans la lignée de son premier album mais aussi des disques plus intimistes et acoustiques comme "Kof a Kof" (un saxophone et un accordéon) ou "L'Orchestre national breton" (bombarde, biniou, tambour).
En 1994, il sort un livre (co-écrit par Laure Le Gurun) intitulé la musique bretonne, un ouvrage très bien documenté.
Toute sa carrière, Roland Becker aura été à l'écoute de la musique bretonne la plus enracinée.
Les musiques des sonneurs de couple et celles des bagadou ont bénéficié et bénéficient encore de ses recherches et de son immense talent.
Le bagad est composé d'une bonne trentaine de musiciens. Plus ou moins un tiers de sonneurs de bombardes, un tiers de sonneurs de cornemuses et un tiers de percussionnistes.
Les bagadou sont classés par catégorie et disputent de nombreuses compétitions pour désigner les champions régionaux et le chanpion de Bretagne.
Alan Stivell a fait ses débuts dans le bagad Bleimor.
Le bagad de Lann-Bihoué a été rendu célèbre par la chanson d'Alain Souchon.
Dans les années '90 l'Héritage des Celtes enmené par Dan Ar Braz a fait connaître au grand public le bagad Quimper.
Deux fameux solistes dans ce bagad :Erwan Ropars qui dirigeait les cornemuses (il est aussi membre du jury au trophée Mac Allan de l'Interceltique) et Jean-Louis Henaff qui dirigeait les bombardes (il accompagna aussi Dan Ar Braz au whistle au concours de l'Eurovision).
Sans oublier un autre sonneur, Ronan Le Bars (cornemuse et uilleann pipe) qui était aussi dans l'Héritage des Celtes.
Le bagad Quimper est même connu au delà des frontières de l'Europe puisque Johnny Clegg, le célèbre chanteur sud-africain a enregistré avec eux.
Ces dernières années, Gilles Servat enregistre souvent avec le bagad Ronsed Mor de Lokoal-Mendon. André Le Meut (virtuose de la bombarde) en est le directeur. Il s'est d'ailleurs produit à plusieurs reprises aux "Nuits Celtiques" du stade de France.
Enfin, chaque année, le Festival Interceltique de Lorient débute par la grande parade des nations celtes.
Spectacle haut en couleurs où défilent de nombreux bagadou accompagnés de danseurs en costumes traditionnels, des pipe-bands et d'autres groupes des divers pays celtiques.
Que du bonheur pour les amateurs du genre.
link
link
J'étais sous le charme de titres comme "An Alarc'h", "An Dro Nevez" ou bien sûr le terrible "Pop Plinn".
Cette sonorité à la fois si belle et si puissante m'interpellait beaucoup.
Au point que j'ai voulu m'en procurer une pour apprendre à en jouer.
Un ami m'avait alors conseillé d'essayer d'abord avec une flûte irlandaise (whistle) car le nombre de trous et la positions des doigts sont les mêmes que sur la bombarde.
Sage conseil puisque l'apprentissage du whistle m'a d'une part donné le goût pour cet instrument et m'a d'autre part aidé pour le doigté de la bombarde.
Pourtant la difficulté se trouve allieurs.
Il faut, en effet, faire plus d'effort pour bien maîtriser son souffle et pour pincer correctement l'anche de la bombarde.
Il y a toute une technique par rapport au positionnement de la langue et des lèvres par rapport à l'anche.
C'est sûr que quand on maîtrise cette technique, c'est moins fatiguant mais il n'en reste pas moins que la pratique de cet instrument n'est pas aisée.
La bombarde bretonne se joue d'ailleurs rarement seul mais plutôt en couple avec un biniou ou une cornemuse ou encore une autre bombarde.
Par contre, lorsqu'on arrive à en tirer des sons, c'est terriblement gratifiant !
La bombarde est un instrument à vent de la famille des hautbois.
Depuis le Moyen-Age, l'instrument était répandu dans l'Europe entière. petit à petit, il a disparu au profit d'instruments plus sophistiqués et moins sonores.
Car la bombarde est un instrument puissant fait pour jouer en plein air.
En Bretagne, la bombarde a subsisté même si elle avait été mise à l'index par l'Eglise qui la considérait comme "instrument du diable".
Pourtant, aujourd'hui encore, il existe tout un répertoire de musiques sacrées (souvent pour bombarde et orgue) qui sont jouées dans les cérémonies religieuses ou les Pardons (sortes de processions).
La bombarde est composée de trois parties.
Le fût ou corps légèrement conique est percé de six ou sept trous.Il y a souvent une clé pour boucher le dernier trou.
Le pavillon, parfois amovible qui est de forme évasée et se trouve a l'extrémité du fût. Il sert à amplifier les sons.
A l'autre extrémité se trouve l'anche double (en roseau) que le musicien fait vibrer en soufflant.
les bombardes sont fabriquées en bois de poirier, de buis, de pallisandre ou d'ébène.
Son registre s'étend sur deux octaves (diatonique).
La tonalité la plus courante est le si bémol mais il existe des bombardes en do, en ré, en sol en la ou en fa.
Trois doigts de la main gauche pour les trous les plus proches de la bouche. La main droite s'occupe des trois autres trous et l'auriculaire appuie sur la clé pour boucher le septième trou.
La note la plus aigüe est obtenue quand tous les trous sont ouverts et ainsi de suite.
Pour faire des demi-tons, il faut boucher la moitié d'un trou.
En Breton, l'instrument s'appelle "ar vombard" ou "talabard", le sonneur de bombarde est donc le "talabarder".
En dehors de la musique religieuse, l'utilisation la plus ancienne de la bombarde s'est d'abord rencontrée au niveau des sonneurs de couple.
Le talabarder jouait en compagnie d'un sonneur de biniou.
le biniou est une petite cornemuse avec un son aigu.
Il est accordé une octave plus haut que la bombarde et est muni d'un seul bourdon (une note d'accompagnement continue).
Depuis plusieurs siècles, les sonneurs de couple parcouraient les villages et sonnaient des airs traditionnels. Principalement des musiques à danser pour des occasions (fêtes, mariages...).
Ils véhiculaient ainsi tout un répertoire qui se transmettait principalement de façon auditive aux générations suivantes car ils utilisaient peu de partitions.
(la transmission orale en a fait de même pour la chanson traditionnelle et le kan ha diskan).
Jean Baron (bombarde) et Christian Anneix (biniou) forment un des couples de sonneurs les plus réputés en Bretagne.
Au début du XXème siècle, diverses associations, des cercles celtiques, prirent consience qu'il était indispensable de préserver le patrimoine de la musique traditionnelle Bretonne.
De nombreux collectages de chants et d'instrumentaux furent effectués dans les villes et dans les campagnes.
De nombreux musiciens amateurs ou professionnels furent invités à transmettre leurs répertoires et de nombreux enregistrements furent réalisés.
C'est à cette époque aussi que furent créés les bagadou.
Calqués sur les "pipe-bands" écossais, les bagadou sont des ensembles musicaux regroupant des joueurs de bombardes, des batteurs qui jouent des tambours et des "caisses claires" et des joueurs de cornemuses.
C'est depuis cette époque que l'on emploie les mots "biniou braz" (grand biniou) pour distinguer la grande cornemuse de Bretagne par rapport au "biniou kozh" (biniou ancien).
Né en 1920 à Guimgamp, Polig Monjarret aura une influence primordiale sur l'expansion de la musique des bombardes et binious en Bretagne.
A la fois collecteur et musicien (violon et bombarde), il crée en 1943 la B.A.S. (Bodadeg Ar Sonerion) c'est à dire l'assemblée des sonneurs.
Ce groupement de musiciens sera à la base de la création des bagadou à la fin des années '40.
Aidé par son épouse (Saig le Foll) il collecte de très nombreux d'airs qui lui sont envoyés par des correspondants. Et publie en 1984 "Toniou Breizh Izel" soit 2000 airs collectés en Basse Bretagne.
Polig Monjarret jouera aussi en couple avec le sonneur de biniou Dorig Le Voyer.
C'est Polig Monjarret qui a introduit le biniou braz en Bretagne, c'est lui aussi qui est à l'origine du festival interceltique de Lorient.
Gilles Servat a composé une chanson à sa mémoire "Le général des binious".
Autre personnage qui a terriblement influencé la musique des bagadou : Roland Becker.
"Personnage", le mot n'est pas trop fort car Roland est un musicien hors du commun.
Né à Auray d'une mère Bretonne et d'un père Allemand, Roland Becker va très jeune s'intéresser à la musique. Logique puisqu'il y a des musiciens dans ses ascendants (arrière grand-père chef d'orchestre et grand père batteur).
Il apprend la bombarde à l'âge de 11 ans puis le saxophone un an plus tard.
Tout en étudiant la musique classique au conservatoire de Rennes il apprend aussi la contrebasse ainsi que les claviers.
Membre du bagad d'Auray, il transforme ce dernier en orchestre et introduit des arrangements très sophistiqués dans la musique de ce bagad au point de le faire triompher au festival de Lorient.
En vacances dans la région en 1983, j'ai eu la chance de le voir sur scène du côté de Carnac avec le bagad d'Auray, c'était impressionnant !
En 1980, Alan Stivell l'embauche comme talabarder pour jouer dans la "Symphonie Celtique".
Youenn Sicard, Dominique le Boucher et Christian Faucheur sont les autres sonneurs de bombarde invités sur ce disque.
En 1982, Roland Becker enregistre son premier disque "Fallaen".
Sorte de fusion jazz-folk-rock, cet album est plutôt du genre décoiffant !
Toutes les compositions musicales sont de Roland qui se déchaîne à la bombarde, au saxophone, aux synthés ainsi qu'aux percussions.
Bien entouré par onze musiciens (dont Hubert Raud à la cornemuse) qui rivalisent d'ingéniosité pour accompagner le "maître" avec leurs guitare électrique, batterie, cornemuses et autres claviers.
Des titres comme "Fallaen" (Eclipse) ou "Jig a Dreuz" sont vraiment extraordinaires.
A l'époque, j'avais aussi eu l'occasion de voir Roland sur FR3.
Bien sûr, ce musicien d'exception n'en restera pas là.
Sorti en 2008, "Chants de la nuit" est déjà son dixième cd.
Durant l'intervalle, Roland Becker a enregistré des disques de fusion dans la lignée de son premier album mais aussi des disques plus intimistes et acoustiques comme "Kof a Kof" (un saxophone et un accordéon) ou "L'Orchestre national breton" (bombarde, biniou, tambour).
En 1994, il sort un livre (co-écrit par Laure Le Gurun) intitulé la musique bretonne, un ouvrage très bien documenté.
Toute sa carrière, Roland Becker aura été à l'écoute de la musique bretonne la plus enracinée.
Les musiques des sonneurs de couple et celles des bagadou ont bénéficié et bénéficient encore de ses recherches et de son immense talent.
Le bagad est composé d'une bonne trentaine de musiciens. Plus ou moins un tiers de sonneurs de bombardes, un tiers de sonneurs de cornemuses et un tiers de percussionnistes.
Les bagadou sont classés par catégorie et disputent de nombreuses compétitions pour désigner les champions régionaux et le chanpion de Bretagne.
Alan Stivell a fait ses débuts dans le bagad Bleimor.
Le bagad de Lann-Bihoué a été rendu célèbre par la chanson d'Alain Souchon.
Dans les années '90 l'Héritage des Celtes enmené par Dan Ar Braz a fait connaître au grand public le bagad Quimper.
Deux fameux solistes dans ce bagad :Erwan Ropars qui dirigeait les cornemuses (il est aussi membre du jury au trophée Mac Allan de l'Interceltique) et Jean-Louis Henaff qui dirigeait les bombardes (il accompagna aussi Dan Ar Braz au whistle au concours de l'Eurovision).
Sans oublier un autre sonneur, Ronan Le Bars (cornemuse et uilleann pipe) qui était aussi dans l'Héritage des Celtes.
Le bagad Quimper est même connu au delà des frontières de l'Europe puisque Johnny Clegg, le célèbre chanteur sud-africain a enregistré avec eux.
Ces dernières années, Gilles Servat enregistre souvent avec le bagad Ronsed Mor de Lokoal-Mendon. André Le Meut (virtuose de la bombarde) en est le directeur. Il s'est d'ailleurs produit à plusieurs reprises aux "Nuits Celtiques" du stade de France.
Enfin, chaque année, le Festival Interceltique de Lorient débute par la grande parade des nations celtes.
Spectacle haut en couleurs où défilent de nombreux bagadou accompagnés de danseurs en costumes traditionnels, des pipe-bands et d'autres groupes des divers pays celtiques.
Que du bonheur pour les amateurs du genre.
link
link