Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 mars 2021 2 23 /03 /mars /2021 20:54
Les albums de ma jeunesse (25) Runrig : Play Gaelic

C'est en août 1984 que j'ai découvert ce groupe originaire de l'île de Skye en Ecosse.

Ce jour-là FR3 diffusait une émission qui couvrait le Festival Interceltique de Lorient.

A l'époque je n'avais pas de magnétoscope et j'avais donc enregistré le son grâce à un lecteur de cassette audio branché sur mon téléviseur.

Emerveillé je découvrais ainsi le F.I.L. dont j'avais peu entendu parler jusque là.

Le reportage télé proposait des extraits de concerts d'artistes comme Alan Stivell mais aussi beaucoup d'autres que je ne connaissais pas (Brenda Wooton, Mariannic Har Hantec, Desbordes & Guénégan, Albert Fry, Thomas O'Canain, Ali Grogan, le Bagad d'Auray (dirigé par Roland Becker), Pere Ban...

Il y en avait de tous les styles et pour tous les goûts.

Lorsqu'il a présenté Runrig, Jean-Pierre Pichard (ex. directeur du F.I.L.) m'a fait sourire en disant que ce jeune groupe venait de Skye (dans les îles Hébrides) où on ne badine pas avec la religion et où (à l'époque) travailler le dimanche était interdit. Donc ce jour là Runrig était programmé à minuit (pour être lundi).

J'ai directement été sous le charme de cette jeune formation dont la guitare électrique avait un peu des sonorités de cornemuses.

"An Toll Dubh"; Une suite de traditionnels assez rock et "Loch Lomond" furent les trois titres entendus ce soir-là.

"Loch Lomond" cette chanson historique du groupe avec ses vocaux en anglais et en gaélique et cette interprétation très rock, j'étais directement conquis.

Au point de réécouter très régulièrement cette cassette même si le son était de mauvaise qualité.

L'année suivant j'ai eu l'occasion de me procurer leur premier vinyle "Play Gaelic" (un disque distribué par Keltia Musique à Quimper).

Paru en 1978, ce 33 tours était assez différent de ce que j'avais entendu à Lorient en '84.

Plus acoustique, plus "artisanal" avec de l'accordéon et un peu moins rock.

Formé en 1973 par Calum et Rory MacDonald qui décident de jouer des traditionnels écossais mais aussi leurs propres compositions. Blair Douglas est leur premier accordéoniste.

Rory (guitare électrique et basse) compose la plupart des musiques, Calum ( batterie) écrit la plupart des paroles. Au départ uniquement en gaélique puisque cette langue est leur langue maternelle avant l'anglais.

Peu de temps plus tard, Donnie Munro (guitare acoustique) également d'expression gaélique devient le chanteur principal du groupe auquel se joint alors Robert MacDonald (aucune parenté) à l'accordéon.

Voici un premier extrait de ce disque avec une chanson qui évoque la vie d'autrefois sur l'île.

 

 

 

 

Eux qui étaient en 1973 un dance-band jouant de manière un peu électrique de la musique de danse écossaise vont petit à petit s'orienter vers d'autres projets.

Cet enregistrement en 1978 constitue une étape dans leur désir de créer une musique plus moderne, plus travaillée pour toucher un plus large public que celui de l'archipel des Hébrides.

Et leur succès va aller grandissant.

Donnie Munro a une voix remarquable, à la fois forte et entraînante, c'est aussi quelqu'un avec beaucoup de charisme.

Rory MacDonald en tant que second chanteur a aussi une voix intéressante, un rien plaintive et insistante il fait des accompagnements vocaux remarquables et  chante certains titres en solo.

De nombreux musiciens se sont succédés dans Runrig mais il restera toujours fidèle à son poste de bassiste et de chanteur et son jeu à la guitare basse est d'ailleurs remarquable.

Calum MacDonald en plus de la batterie fait aussi des vocaux en gaélique.

Robert MacDonald était un bon accordéoniste mais devra malheureusement quitter le groupe après 1978 pour raisons de santé.

  

 

 

Les albums de ma jeunesse (25) Runrig : Play Gaelic

Deuxième extrait avec cette chanson "Tillidh Mi" (I will return), titre assez nostalgique à propos de personnes qui ont quitté l'île d'Uist et ne sont jamais revenues.

Avec dans la vidéo des scènes de la vie de l'époque.

Un titre à la fois écrit et composé par Calum MacDonald.

Un an plus tard le guitariste virtuose Malcolm Jones remplace Robert MacDonald et restera membre du groupe jusqu'à sa séparation en 2018.

Formidable musicien, Malcolm joue aussi de l'accordéon, de la cornemuse, des whistles et du tambour selon les titres interprétés sur scène. Il fait aussi des vocaux.

Il est une des figures les plus marquantes des Runrig.

"Play Gaelic" est mon seul LP de ce groupe étant passé ensuite aux cd.

Bien avant internet, j'ai encore eu l'occasion de les entrevoir, de nouveau sur FR3 et encore à Lorient cette fois en 1986.

Retransmission partielle de concerts de Dan Ar Braz, Les Pogues, Fed Morrison (cornemuse écossaise), Les Sonerien Du, Le Bagad Kemper et bien d'autres.

Cette fois Runrig avait chanté deux titres "Lifetime" et "The everlasting gun".   

Troisième extrait "Chi Mi'n Geamhradh" (I see winter) une chanson à propos de l'été qui est passé, une romance est terminée et l'hiver approche.

Ici une version live plus récente.

 

En 1979, Runrig enregistre son deuxième album "The Highland Connection" avec Malcolm Jones aux guitares.

Dans ce disque il y a une première version de la chanson "Loch Lomond".

Il s'agit d'une composition écossaise de 1841 qui fait référence à la révolte Jacobite en 1745.

Une chanson d'amour qui parle d'une séparation entre deux amoureux qui plus jamais ne se verront sur les bords Lac Lomond où ils avaient l'habitude de se rencontrer.

Devenu un traditionnel, cette chanson a été reprises par de très nombreux artistes en Ecosse.

Parallèlement, plus tard, cette musique a été adoptée par les Irlandais qui ont écrit d'autres paroles pour créer une autre chanson très connue : "Red is the Rose".

En 1982 Runrig a réenregistré Loch Lomond pour lui donner son rythme et sa forme définitive qu'ils ont conservés jusqu'à leur dernier concert.

Ci-dessous une photo du groupe avec Malcolm Jones.  

 

Les albums de ma jeunesse (25) Runrig : Play Gaelic

Découverte en 1984 (comme expliqué plus haut) cette chanson reste encore aujourd'hui ma préférée du groupe.

C'est aussi elle qui a fait la renommée de Runrig  et ce succès qui n'a cessé de grandir au fil du temps.

Car Runrig ce n'est pas un petit groupe qui joue dans des pubs (ce qui n'a rien de péjoratif à mes yeux) mais un band qui se produit à chaque concert devant des milliers de spectateurs et qui a fait des tournées dans le monde entier pendant quarante ans.

Enregistrant de nombreux disques, des vidéos, des dvd.

Au fil du temps, le répertoire a évolué. A leurs débuts ils ne chantaient qu'en gaélique. A présent les chants gaéliques représentent peut-être encore un quart de leurs chansons.

Mais que ce soit en anglais ou en gaélique il y a quelque chose qui accroche terriblement dans leur manière de chanter avec une propension pour les aigües qui fait que l'on ne peut qu'avoir envie de chanter avec eux.

C'étaient aussi des virtuoses (je vous ai déjà parlé de Malcolm Jones) mais l'introduction du terrible batteur Iain Bayne a fait progresser le groupe de plusieurs bonds en avant (Calum MacDonald passant lui aux percussions). Divers claviéristes come Pete Wishart et Brian Hurren se sont aussi succédés. Et bien sûr le nouveau chanteur Bruce Guthro qui a très bien remplacé Donnie Munro après 1997.

En 2018, après 45 ans, ils ont cependant décidé d'arrêter à la grande tristesse de leurs très nombreux fans mais tout a une fin.

Pour terminer (et même si cette chanson ne fait pas partie de l'album "Play Gaelic") voici donc une des nombreuses versions de "Loch Lomond" le titre qui m'a directement fait adorer Runrig grâce à cette émission télé.

Encore merci les gars !

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2020 5 18 /09 /septembre /2020 17:00
Les albums de ma jeunesse (22) Andy M. Stewart & Manus Lunny : At it again

Cette fois un mélange de musiques écossaises et irlandaises avec ce vinyle qui date de 1990 et qui sera un de mes derniers car un an plus tard je passais au format cd.

Un duo donc entre le guitariste et joueur de bouzouki Manus Lunny et le chanteur écossais Andy M.Stewart.

Manus Lunny n'est autre que le frère cadet du célèbre musicien Donal Lunny.

Comme son aîné il est également producteur mais aussi chanteur.

Né en 1962 à Dublin mais dont la famille est originaire du Donegal. 

Dans cet entourage familial il va très vite marcher sur les traces de son frère devenant aussi virtuose du bouzouki ,de la guitare et du bodhran.

A la différence que Manus est droitier et a un jeu plus sonore que Donal.

A ses débuts, Manus accompagna le chanteur Barry Moore (frère de Christy Moore) mais qui porte à présent le nom de Luka Bloom.

Ensuite, Manus Lunny fut membre du groupe Wild Geese qui tourna en Irlande et en Angleterre.

Mais Manus est surtout connu en tant que membre du groupe écossais Capercaillie qu'il rejoint en 1989 et avec qui il enregistrera une dizaine d'albums.

Carpercaillie c'est bien entendu la jolie voix de Karen Matheson sur des orchestrations folk-rock qui charment les amateurs de celtique depuis 1983.

En Bretagne on connait bien ces musiciens puisque Karen et le claviériste Donald Shaw ont aussi fait partie de l'Héritage des Celtes dans les années '90.

Manus Lunny démarre sa collaboration avec Andy M. Stewart en 1986 avec le cd "Fire in the Glen" auquel participe aussi l'accordéoniste Phil Cunningham.

 

 

Les albums de ma jeunesse (22) Andy M. Stewart & Manus Lunny : At it again

Chanteur et multi instrumentiste de Silly Wizard depuis 1976, Andrew McGregor (Andy) Stewart avait déjà enregistré un premier album solo (By the Hush) en 1982 en compagnie de Phil Cunningham.

Après la séparation définitive du groupe en 1988, Andy avait donc tout naturellement poursuivi sa carrière en solo.

Après "Fire in the Glen" c'est "Dublin Lady" que Andy et Manus avaient enregistré en 1987 avec des traditionnels et de nouvelles compositions .

"At it again" est donc leur troisième 33 tours.

Avec la participation de Donald Shaw (claviers, accordéon), Charlie Mc Kerron (fiddle), Damian Quinn (bodhran) et Ronan Browne (uilleann pipes & whistles).

Ci-dessous "My heart it belongs to she" une chanson d'amour composée par Andy avec un texte particulièrement poétique.

Le côté triste de cette chanson est accentué par le son de la cornemuse irlandaise.

Restons dans la mélancolie pour le deuxième extrait avec cette fois un titre chanté par Manus qui a aussi composé la musique.

Il s'agit d'un texte écrit parThomas Campbell au 19ème siècle.

"The exile of Erin" est une chanson d'émigration très émouvante.

"There came to the beach a poor exile of Erin, the dew on his thin robe was heavy and chill..."

Ronan Browne joue de l'uilleann pipe de manière très sonore et cela rend cette musique plus triste encore surtout à la fin du morceau...mais c'est tellement beau.

Certainement une de mes chansons préférées de ce disque.

 

Cette fois une chanson plus rythmée avec la voix forte et grave d'Andy .

The Haughs of Cromdale (Sur les hauteurs de Cromdale) est une chanson traditionnelle à propos de batailles et de guerres de clans dans les Highlands.

Le jeu de Donald Shaw à l'accordéon est particulièrement entraînant et les claviers scandent bien la mélodie.

 

En 1991 Andy M. Stewart enregistrera un autre disque "Songs of Robert Burns" qui rend hommage au célèbre poète écossais. Manus Lunny jouera aussi sur ce cd qui sera le dernier de leur collaboration.

Andy enregistrera encore deux autres albums de chanson en 1994 (Man in the Moon) puis en 1997 (Donegal Rain) qui seront ses derniers disques.

Il continuera à se produire sur scène avec un autre guitariste irlandais Gerry O' Beirne mais à ma connaissance ils n'ont rien enregistré.

Andy M. Stewart est malheureusement décédé en 2015 des suites d'une longue maladie.

En musique écossaise, il reste un de mes chanteurs préférés en raison de sa magnifique voix.

 

Les albums de ma jeunesse (22) Andy M. Stewart & Manus Lunny : At it again

Tout en restant membre de Capercaillie, Manus Lunny a participé en tant que producteur ou accompagnateur à une bonne cinquantaine de cd.

Avec des artistes aussi variés que Gerry O' Connor, Dave Fynn, Mairead Nesbitt,  Aiofe Ni Fhearraidh, Mike Mc Goldrick, Na Mooneys, Mairead Ni Mhaonaigh... et le disque Bretagnes à Bercy avec Dan Ar Braz.

Dernier opus de ce LP avec "Brid Og Ni Mhaille / Bridgit O' Malley ".

Une chanson d'amour qui a la particularité d'être chantée dans les deux langues. Andy répondant en anglais aux paroles gaéliques de Manus.

Il s'agit d'un traditionnel arrangé par les deux musiciens. Une fois de plus les claviers de Donald Shaw donnent une atmosphère envoûtante à ce chant.

Ce disque que j'adore depuis une trentaine d'années reste pour moi un must pour tout amateur d'excellente musique celtique.

A acheter ou à télécharger absolument.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 mai 2020 2 05 /05 /mai /2020 21:14
Les albums de ma jeunesse (16) : Silly Wizard "A glint of silver"

C'est seulement au tout début des années '90 que j'ai découvert ce groupe écossais via ce trente-trois tours commandé chez Green Linnet aux U.S.A.

A l'époque j'avais déjà plus de trente ans mais je considère tout de même ce disque comme un album de ma jeunesse.

En fait "A glint of silver" était déjà le septième opus de ce groupe formé en 1970. Là aussi je prenais le train en marche d'autant qu'ils venaient de se séparer deux ou trois ans plus tôt en 1988.

J'ai directement été sous le charme de la musique de ce band.

Tant les chansons que les instrumentaux joués avec une rare énergie me plaisaient énormément.

En 1970, alors qu'ils étaient encore étudiants à Edimbourg ,Gordon Jones (guitare, bodhran, bouzouki) et Bob Thomas (guitare, mandoline, banjo, concertina) forment d'abord un duo qui interprète de la musique traditionnelle.

En 1972 Bill Watkins (guitare, chant, fiddle) se joint à eux et ce trio joue en amateurs sous différents noms.

Chris Pritchard (chant) remplace ensuite Bill Watkins retourné en Angleterre et ils prennent le nom de Silly Wizard et donnent un premier concert en Ecosse.

Le violoniste John Cunningham les rejoint également en 1972 et ils commencent à faire quelques tournées toujours en amateurs.

Le chanteur Madelaine Taylor remplace Chris Pritchard et un premier projet d'enregistrement voit le jour en 1973. Ce projet fera cependant long feu car Taylor quittera rapidement le groupe et le disque ne se fera jamais.

Andy M. Stewart (chant, banjo, mandoline) et Neil Adam (basse, harmonium) rejoignent alors le groupe en 1974. 

L'année suivante ils décident de nouveau d'enregistrer un album.

Cette fois ils sont rejoints par l'accordéoniste Freeland Barbour et par Alastair Donaldson (basse & flûte) qui a lui-même remplacé Neil Adam en 1975.  

Après tous ces changements de musiciens un premier vinyle éponyme verra finalement le jour en 1976.

Disque qui était difficile à trouver mais qui a quand même été réédité en cd il y a peu sous le titres "The early years" ( un ami me l'a fait découvrir récemment et je l'en remercie au passage).

A partir de ce moment Silly Wizard est devenu professionnel et à commencé à tourner tant au Royaume Uni qu'en Europe.

Groupe décidément instable au niveau de ses membres, Silly Wizard allait encore connaître les départs de Alastair Donaldson et Freeland Barbour remplacés respectivement par le bassiste Martin Hadden et l'accordéoniste Phil Cunningham (frère de John) qui avait à peine 16 ans !

Avec cette formation ils enregistrent un second album Caledonia's Hardy Sons en 1978.

Après le départ de Bob Thomas en 1979, le groupe gardera alors une formation plus ou moins définitive à cinq musiciens durant une dizaine d'années.

Si ce n'est que Johnny Cunningham s'en ira vivre aux Etats Unis à partir de 1980 et ne sera pas présent sur certains des albums suivants (et remplacé dès lors par Dougie MacLean).

En ce qui me concerne, je me suis bien entendu procuré ces disques plus tard en version cd.

 

Les albums de ma jeunesse (16) : Silly Wizard "A glint of silver"

"A glint of Silver" par contre a bien été enregistré comme le montre cette photo avec les cinq membres du groupe "stabilisé" en 1979.

Avec en invitée Kathy Stewart qui fait des vocaux sur deux titres dont la chanson ci-dessous.

Dans les huit titres de ce disque, une partie sont des traditionnels, les autres musiques ont été composées par Phil tandis qu'Andy a écrit les paroles de certaines chansons.

Ce qui faisait la force de Silly Wizard c'était leur virtuosité.

Si Gordon Jones et Martin Hadden étaient d'avantage des accompagnateurs très importants pour rythmer l'ensemble grâce à leur basse, leurs guitares ou le bodhran , les deux frères Cunningham par leur talent et Andy M. Stewart grâce à sa voix donnaient un qualité irrésistible à ce groupe. 

J'adorais le jeu très précis et mélodieux du violon de John Cunningham. Son style est fort différent des violonistes irlandais.

En Ecosse ils ne jouent pas de la même manière. D'une certaine façon plus proche d'une interprétation "classique". 

Phil Cunningham lui c'est encore un autre phénomène.

Non content d'être un virtuose de l'accordéon, il joue aussi des claviers, du mandole, de la guitare, des whistles et fait des vocaux sur la plupart des chansons.

Son jeu à l'accordéon est vraiment unique parce qu'il appuie plus fort sur certaines touches ce qui rend la mélodie qu'il joue plus entraînante.

Je trouve que cette manière de jouer en "insistant" accroche particulièrement l'auditeur.

 

Cette chanson qui illustre les révoltes entre les Jacobites écossais (XVIIIème siècle) qui soutiennent le prince Charles Stewart (Cherlie) et l'Angleterre est particulièrement captivante.

La voix d'Andy donne vraiment envie de chanter avec lui (même si les paroles en anglais d'Ecosse ne sont pas faciles à comprendre). 

 

Les albums de ma jeunesse (16) : Silly Wizard "A glint of silver"

Ce qui a intensifié ma passion pour Silly Wizard est aussi le fait que peu de temps après j'achetais toujours chez Green Linnet une cassette vidéo avec un de leurs derniers concerts aux U.S.A. en 1988.

"Silly Wizard live à Center Stage" fut pour moi une seconde "révélation".

Après les avoir écouté sur disque, je pouvais les voir en train de jouer.

Même si les images ne sont pas de très bonne qualité et que les présentations des chansons sont parfois longues, cette cassette est un must pour tous les fans de ce band.

Un concert de plus d'une heure trente avec des reprises de nombreux titres de "A glint of Silver" plus une série d'autres des disques précédents.

Les cinq musiciens en grande forme sur scène qui n'arrêtent pas de plaisanter entre eux et avec le public en décrivant les chansons ou les instrumentaux.

Il y a dans cette vidéo un duo des frères Cunningham qui dure une dizaine (!) de minutes où ils jouent des airs écossais et irlandais. Leur complicité et leurs facéties sont incroyables (sur la vidéo de 1h07' à 1 h18')

Ce medley leur donne d'ailleurs une standing ovation de tout un public enthousiasmé.

Et Andy M. Stewart de plaisanter "They play really fast that only the dogs can hear them" (Ils jouent tellement vite que seulement les chiens peuvent les entendre).

Tirée de ce disque une de mes chansons préférées "Willie Archer" mais cette fois la version de cette vidéo.

Ce concert se trouve intégralement sur You Tube, je vous le conseille vraiment. 

 

1988 fut la dernière année d'existence des Silly Wizard qui se séparèrent après un dernier concert en avril aux Etats Unis.

Ils en profitèrent d'ailleurs pour sortir un live "Live Wizardry" cette même année.

En 2012, Martin Hadden a produit le cd "Live Again" mais il s'agissait d'un enregistrement de 1983.

Les albums de ma jeunesse (16) : Silly Wizard "A glint of silver"

Après leur séparation, Gordon Jones s'est orienté vers d'autres projets.

Martin Hadden a créé sa propre maison de disques (Birnam cd) et s'est lancé dans la production musicale.

Andy M. Stewart a entamé une carrière en solo collaborant entre autre avec...Phil Cunningham, Manus Lunny, Gerry O' Beirne.

Johnny et Phil Cunningham ont créé le groupe Relativity avec Triona et Micheal O' Domhnaill. 

Phil est ensuite rentré en Ecosse pour faire une carrière de compositeur solo et former un autre duo avec le violoniste Aly Bain.

Johnny de son côté est resté aux States pour devenir ensuite membre du groupe Nightnoise puis du Celtic Fiddle Festival avec kevin Burke et Christian Lemaître.

Ci-dessous un dernier extrait de ce vinyle avec cette jolie chanson traditionnelle arrangée par Silly Wizard.

 

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2019 5 20 /12 /décembre /2019 16:28
Les albums de ma jeunesse (9) : Ossian "Dove Across the Water"

En 1983 j'étais en vacances en Bretagne. J'ai trouvé ce vinyle chez un disquaire de Lorient.

Après les Tannahill Weavers, je découvrais mon deuxième groupe folk écossais.

Sur la pochette arrière on voyait les musiciens avec des instruments comme la harpe, la cornemuse, le violon, la guitare...ça ne pouvait être que bien.

Inutile de dire que je n'ai pas été déçu.

"Dove across the water" est déjà le quatrième opus du groupe.

Dans la suite j'ai bien sûr découvert les disques précédents.

Au départ ils étaient quatre avec un autre chanteur, Billy Ross remplacé à partir du troisième album par le guitariste et chanteur Tony Cuffe.

"Dove across the water" marque aussi l'apparition de la cornemuse dans Ossian avec arrivée du cinquième musicien Iain Mac Donald (qui joue aussi de la flûte et des whistles).

William Jackson (harpe celtique, uilleann pipe, whistles, contrebasse), John Martin (violon, violoncelle), George Jackson (cistre, violon, whistles, flûte) sont les trois autres membres.

Légèrement plus calme que les Tannahill Weavers,  Ossian joue de façon plus classique (un peu à la manière des Chieftains).

Cela ne les empêche pas d'avoir des morceaux très rythmés comme "Duncan Johnstone", deux reels et une gigue conduits de main de maître par la cornemuse de Iain Mac Donald.

Ci-dessous une première chanson de Tony Cuffe à propos de marins loin de leur famille.

 

 

J'avais directement adoré la voix de Tony Cuffe qui me rappelait celle de Roy Gullane. Une voix grave mais avec de belles intonations.

Tout me plaisait dans Ossian, que ce soit la harpe, les voix très bien harmonisées ainsi que le son des divers instruments.

Des traditionnels mais aussi des compositions de Tony Cuffe et surtout de William Jackson.

William (également connu sous le pseudo de Billy Jackson) est un musicien très imaginatif avec une propension pour les suites instrumentales qui racontent une histoire.

C'est le cas de Dove across the water en quatre parties sur la face B.

Après la dissolution du groupe, il poursuivra sa carrière en solo en composant de nombreuses suites pour harpe et autres instruments.

 

 

Les albums de ma jeunesse (9) : Ossian "Dove Across the Water"

Voici une des rares vidéos d'Ossian en concert.

"Drunk at night an dry in the morning" est une pièce tirée d'un recueil de danses écossaises réalisé par Neill Gow.

 

Excellent chanteur, Tony Cuffe était également un fameux guitariste, reconnu par ses pairs.

Avant Ossian il avait été membre de deux autres bands "Alba" et "Jock Tamson's Bairns" qui jouent également du traditionnel.

Après la séparation d'Ossian il a migré aux U.S.A. avec toute sa famille. Continuant sa carrière de musicien en solo.

Il a enregistré deux disques où il alterne les chansons et les pièces instrumentales.

Tony nous a malheureusement quitté en 2001 victime d'un cancer.

Sa discographie n'est pas très fournie mais de qualité (un disque avec Jock Tamson, quatre avec Ossian, deux albums solo plus une participation sur deux cd de la série "Songs of Robert Burns où il a enregistré une dizaine de chansons).

Autre extrait de "Dove across the water" avec le titre "Tae the Beggin".

Cette chanson à propos des mendiants que le roi Charles VI avait décidé de recenser au début du XVIIème siècle car il les trouvait trop nombreux.

Les mendiants, diseurs de bonne aventure étaient pourtant souvent invités dans les mariages, ils trouvaient aussi régulièrement l'hospitalité dans de nombreuses maisons.

   

Ci-dessous une double photo du band à deux époques différentes.

Tout d'abord le groupe de 1982 : Tony, George, en dessous Iain, William et John.

Ensuite le groupe qui avait démarré en 1976 : Billy Ross, William & George Jackson, John Martin.

 

Les albums de ma jeunesse (9) : Ossian "Dove Across the Water"

Par leur jeu très précis, leurs ornementations, leurs jolies mélodies, leur manière de chanter ce groupe a énormément compté pour moi et reste toujours très important.

Leur discographie est la suivante :

  • Ossian - Springthyme Records SPR 1004 (1977)
  • St. Kilda Wedding - Iona Records IR001 (1978)
  • Seal Song - Iona Records IR002 (1981)
  • Dove Across the Water - Iona Records IR004 (1982)
  • Borders - Iona Records IR007 (1984)
  • Light On a Distant Shore - Iona Records IR009 (1986)
  • The Carrying Stream - Greentrax CDTRAX 127 (1997)

A cela il faut ajouter un cd de William Jackson : The Wellpark suite (1985) interprété par les musiciens d'Ossian et quelques invités.

De son côté, George Jackson avait aussi enregistré un cd (Cairistriona) avec la chanteuse Mairi McInnes.

Il avait encore d'autres projets mais est hélas décédé en 1998.

Iain Mac Donald a quant à lui fait partie d'un autre groupe écossais célèbre le Battlefield Band.

John Martin enfin a d'abord rejoint "Easy club" avant de devenir le violoniste des Tannahill  Weavers dont il fait toujours partie aujourd'hui.

Pour terminer, une dernier extrait de cet album de ma jeunesse avec "Will ye go to Flanders"

Chanson qui relate une bataille menée par le Duc Marlborough en 1708.  

 

Ossian reste un incontournable pour tout ceux qui s'intéressent à la bonne musique écossaise.

N'hésitez pas à vous procurer leurs disques.

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2019 6 30 /11 /novembre /2019 11:01
Les albums de ma jeunesse (8) The Tannahill Weavers : The old woman's dance

En 2018 les Tannahill Weavers ont fêté leurs cinquante ans d'existence en sortant un nouvel album "Orach" dans lequel ils ont invité toute une série d'anciens membres et autres amis musiciens.

C'est en effet en 1968 que Roy Gullane (guitare et chant), Phil Smilie (flûtes) et quelques autres avaient formé ce groupe écossais qui allait devenir professionnel après quelques années.

Les "Tannies" allaient rapidement se faire connaître bien au delà d'Edimbourg.

Leurs succès en concerts allait bientôt les pousser à enregistrer un premier 33 tours en 1976 "Are Ye Sleeping Maggie".

Depuis Stivell en 1972 j'étais fan de musique celtique et je connaissais quelques groupe mais je ne savais absolument rien de la musique écossaise.

En 1978, passant chez le disquaire alors que j'étais étudiant, je tombe sur la pochette amusante de ce disque "The old woman's dance" que je décide aussitôt d'acheter.

Dès la première écoute je fus conquis par ces voix, ces cornemuses et ces flûtes et aussi par le tempo de certains morceaux.

De la cornemuse certes mais pas du tout monotone car mêlée à d'autres instruments.

Des mélodies pour la plupart inconnues mais tellement belles, et puis ces chants on ne peut plus rythmés, j'ai très vite été pris par cette musique. 

   

Dans ce disque de 1978, Roy Gullane est au chant, au banjo tenor et à la guitare. Phil Smilie joue des flûtes et whistles et du bodhran ainsi que des vocaux. Mike Ward est le violoniste du groupe, il joue aussi de la guitare. Hudson Swan est au bouzouki, au glockenspiel et à l'harmonium. Enfin Alan Mac Leod est aux cornemuses, aux whistles et au bodhran.

Les albums de ma jeunesse (8) The Tannahill Weavers : The old woman's dance

L'écoute approfondie et répétée de ce seul album a fait de moi un fan incontournable des Tannahill Weavers.

Par la suite j'ai écumé les disquaires puis la médiathèque et le Net afin de me procurer tout leurs disques (il y en a 16).

Jouer leurs morceaux (ceux pas trop rapides) aux whistles est également pour moi un must, un plaisir sans cesse renouvelé tant ces ballades de Roy Gullane sont envoûtantes.

Une partie des chansons sont en anglais et le reste en scots (rien à voir avec le gaélique).

Cette langue est proche de l'anglais mais avec certains mots qui sont transformés : yon = your, britter = brother, twa = two, awa = away etc... Il y a aussi de nombreuses élisions.

Donc ce n'est pas toujours facile à comprendre...mais qu'importe.

...Bonnie was yon rosie briar,

  that bloomed sae far frae haunt o'man,

  Bonnie she and o' how dear,

  it shaded frae the evening sun...

En 2010, j'avais eu la chance (car ils viennent rarement en Belgique) de les voir en concert près de chez moi à Dison.

Un merveilleux souvenir que cette soirée qui m'avait aussi permis d'échanger quelques mots avec mon idole Roy Gullane à la fin du spectacle.

Voir les Tannahill Weavers (qui faisaient partie de moi depuis mes 21 ans) en live ce fut quelque chose de magique !

La chanson ci-dessus a été écrite par le poète écossais Robert Burns (auteur de très nombreux textes).

Une fois de plus on peut admirer les harmonies vocales de Roy, Phil, Hudson et Mike mais aussi le talent incroyable de Alan Mac Leod à la cornemuse.

Au fil des années, les Tannies ont (pour des raisons que j'ignore) régulièrement changé de piper.

Alan qui joue sur les premiers albums reste pourtant mon préféré (un jeu puissant sans aucune distorsion).

Composée par Robert Tannahill, la chanson suivante fait aussi partie de mes favorites.

Une mélodie douce et calme avec un texte assez poétique.

A la fin, les whistles mélangées aux notes de glockenspiel mènent à la rêverie.

Les albums de ma jeunesse (8) The Tannahill Weavers : The old woman's dance

Après les Tannies, j'ai découvert de nombreux autres groupes en Ecosse (Ossian, Boys of the Lough, Battlefield band, Silly Wizard, Capercaillie, Old Blind Dogs, Runrig...) mais après tant d'années ils demeurent mes favoris.

Alors encore un dernier extrait de ce disque qui aura vraiment marqué ma jeunesse.

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 22:31
Chansons de Robert Burns

Tout qui s'intéresse à la musique écossaise a déjà entendu l'une ou l'autre chanson écrite par Robert Burns un poète du XVIII ème siècle.

De très nombreux chanteurs écossais ou irlandais (dont Ewan Mac Coll) ont repris ses chansons depuis des décennies.

Robert Burns est né à Alloway (Ayshire dans le nord de l'Ecosse) en 1759.

Fils d'agriculteur il exerça ce métier durant une grande parie de sa vie.

Très tôt il se met à écrire des poèmes et des textes en rapport avec sa vie à la campagne, avec la nature et la culture populaire.

Nombreux d'entre eux sont construits comme des chansons.

En 1786 il publie "Poems chiefly in the Scottish dialect" un recueil de poésies qui remporte un certain succès. Après cela il s'installe à Edimbourg.

Robert Burns est très critique par rapport à l'église calviniste et l'aristocratie.

Il a aussi ses prises de positions politiques et s'intéresse à la franc-maçonnerie.

Il est souvent aussi considéré comme un des pionniers du romantisme.

En plus de ses propres poèmes il recueille et adapte plus de 150 chansons populaires d'Ecosse qu'il retravaille et ré-écrit la plupart du temps.

Ses titres les plus connus sont "Auld lang syne", "A red red rose", Ae fond kiss" et "Comin'the Rye".

Il décède à Dumfries en 1796 à peine âgé de 37 ans.

Son influence continue de marquer la littérature écossaise aujourd'hui.

 

 

 

 

Chansons de Robert Burns

Andy M. Stewart (ex. Silly Wizard) fait partie des nombreux interprètes qui ont repris l'oeuvre de Robert Burns.

En 1991 il décide de lui consacrer tout un cd.

Il enregistre ce disque accompagné par Charlie McKerron (fiddle), Manus Lunny (bouzouki) et Donald Shaw (accordéon).

On y sent toute l'admiration qu'il éprouve pour Burns.

 

La chanteuse écossaise Eddi Reader (qui est aussi connue dans la musique rock anglaise avec Eurythmics) décide en 2003 d'enregistrer un album regroupant des chansons de Robert Burns.

Elle s'entoure de musiciens de la scène folk dont John McKusker, Phil Cunningham, Mike Mc Goldrick...et fait découvrir sa voix magnifique à tous les amateurs de musique celte.

Un album très réussi. 

A la fin des années '90 nait en Ecosse le projet de regrouper en une seule collection toutes les chansons et poèmes de Robert Burns.

"The complete song of Robert Burns" est donc une série de treize cd (309 titres !) enregistrée entre 1996 et 2002.

Dans chaque disque il y a sept ou huit chanteurs qui interprètent chacun trois ou quatre titres sur un total de vingt-trois (en moyenne).

Les chanteurs Billy Ross et Tony Cuffe (du groupe Ossian), Alan Reid (Battlefield Band), Rod Paterson (Jock Tamson's Bairns), Jim Malcom et Ian F.Benzie (Old Blind Dogs) ainsi que beaucoup d'autres vont se succéder de disque en disque.

Chaque fois accompagnés par une bonne dizaine de musiciens dont William Jackson, John Martin, George Jackson, Tony Mac Manus, Aaron Jones, John McKusker, Buzby McMilan, Ross Kennedy et de très nombreux autres.

Des groupes "acoustiques" qui varient d'un cd à l'autre.

En voici deux extraits.

Chansons de Robert Burns

Et pour terminer, la contribution de Karen Matheson la chanteuse du groupe Capercaillie qui est aussi connue en France pour avoir fait partie de l'Héritage des Celtes de Dan Ar Braz dans les années '90.

Karen est ici invitée dans une émission du chanteur Donnie Munro (ex. Runrig).

Un grand merci posthume à Robert Burns pour toutes ces créations qui sont un des plus beaux fleurons du répertoire écossais.

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 17:27
Billy Ross Japan again

Encore quelques chansons de cet artiste Ecossais que j'aime particulièrement.

Billy Ross Japan (un pseudo pris en raison d'un séjour de plusieurs années au Japon et pour ne plus être confondu avec l'autre chanteur Ecossais Billy Ross) est avant tout un interprète.

De par ses origines, il s'est intéressé à la musique traditionnelle d'Ecosse et d'Irlande mais aussi à la chanson Anglo- Saxonne en général.Durant ses années au Japon il a même formé un groupe et chanté quelques titres en Japonais.

Ci-dessous une reprise d'un traditionnel irlandais.

Bon guitariste et joueur d'harmonica, Billy Ross Japan s'exprime dans plusieurs styles.

Acoustique comme dans le titre ci-dessus ou bien électrique avec l'apport de claviers de batteries, de basses et de guitares électriques.

En général il utilise son propre studio d'enregistrement pour ses réalisations.

Ci-dessous une chanson écrite par un de ses amis kenny Miller que Billy a enregistrée durant sa période japonaise en 2010.

Après son retour en Ecosse, Billy Ross Japan a continué à se produire sur scène et à perfectionner son travail en studio.

Ces dernières années cependant il a été touché par de graves problèmes de santé qui l'empêchent à présent de jouer de la guitare.

Pas découragé pour autant il continue de chanter en faisant des reprises de chanteurs anglais et américains.

En réalisant de nouvelles des vidéos avec beaucoup de passion tant au niveau des images qu'au niveau de la qualité des arrangements.

J'aime particulièrement la manière dont les basses soutiennent sa voix dans certains passages de ses chansons.

Certes on est loin de la musique celtique mais Billy est pour moi vraiment un artiste de qualité que j'aime partager sans modération.

 

Et une petite dernière pour la route avec une chanson engagée et très bien illustrée par Billy au niveau des dessins et des photos.

Cette fois une chanson écrite par Billy lui-même à son retour du Japon en 2013.

Un texte qui fait réfléchir sur notre monde actuel.

 

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 16:16
Some songs of Billy Ross Japan

J'avais déjà présenté ce chanteur écossais en 2013, j'avais envie d'y revenir car j'adore sa voix.

Pour rappel, Billy Ross avait pris le pseudo de "Japan" pour ne pas être confondu avec l'autre Billy Ross (chanteur du groupe trad. Ossian) et parce qu'il a vécu pendant plusieurs années au Japon.

Les influences de Billy Ross Japan sont multiples.

Tant dans la musique écossaise avec des chanteurs comme Dick Gaughan ou Dougie MacLean, dans la musique irlandaise avec des standards comme "Star of the County Down", "Welcome poor Paddy home"...que dans la musique rock avec des chanteurs comme James Taylor, Ben E.King ou Cindy Lauper.

Dans les années '90 il fut aussi membre du groupe anglais "The Hooleys" basé à Liverpool.

Même s'il a déjà quelques années de carrière derrière-lui, je pense qu'il n'a pas encore enregistré de cd.

De même, sur le net on trouve vraiment très peu d'informations biographiques à propos de ce chanteur qui est avant tout un interprète.

La première vidéo est une chanson de Dougie Mac Lean (un autre écossais que j'aime beaucoup). J'ai directement été touché par l'accompagnement des basses qui mettent particulièrement en valeur la voix de Billy.

Cette vidéo fait partie d'une série de trois que Billy Ross a récemment publiées et qui feront peut-être (enfin !) l'objet d'un enregistrement ?

Au travers de ces chansons, Billy s'intéresse à l'histoire de son pays et à ces Ecossais qui ont participé à des batailles au travers des siècles pour défendre leur pays ou parce qu'ils avaient été enrôlés...dans l'armée anglaise.

Pareil pour la chanson ci-dessous qui avait été écrite par le chanteur et guitariste Dick Gaughan et qui avait aussi été chantée par le groupe écossais Capercaillie.

 

Some songs of Billy Ross Japan

Durant sa période au Japon en 2010, Billy Ross va même former un groupe et chanter en japonais avec des musiciens locaux.

Il fait une carrière dans ce pays en interprétant des titres comme Parcel of Rogues (de Robert Burns) ou des chansons des Wareboys.

Et aussi bien sûr des chansons d'artistes rock ou pop puisqu'il est intéressé par de nombreux styles musicaux.

Le titre ci-dessous "Ride on" avait été popularisée par le chanteur irlandais Chrity Moore.

 

La vidéo suivante est émouvante à plus d'un titre.

D'abord parce qu'elle évoque cette sanglante bataille où de nombreux irlandais et écossais affamés et chassés de leurs terres furent enrôlés de force par le Duc de Wellington dans l'armée anglaise pour combattre Napoléon.

Ensuite parce que je trouve cette musique à la fois très belle et très émouvante.

Touché par l'absurdité de ces guerres et le massacre de tous ces innocents, Jim Malcolm (un autre écossais) avait composé cette chanson qui fut reprise ensuite par le célèbre scottish band "Old Blind Dogs".

Ce cover de Billy Ross Japan est pour moi un véritable petit bijou et l'accompagnement musical est vraiment superbe.

A écouter sans modération.

 

The Battle of Waterloo

Spring comes to Kirrie, all the world's in bloom
Winter is forgiven now, fooled by April's broom
Kirrie, oh Kirrie, you were aye my hame
'Til Napoleon's bloody cannon hit their aim

Jeanie, oh Jeanie, I am surely done
Stricken down in battle at the mooth o' Boney's guns
Jeanie, oh Jeanie, aye sae dear tae me
Let me hold you in my mind afore I dee

Chorus:
For the cold returns in autumn when the wind rakes the trees
And the summer lies forgotten in a cold bed of leaves
As winter begins aye mind Boney, it wasn't only you
Who was broken on the field of Waterloo

Surgeon, oh surgeon, leave me wi' my pain
Save your knife for others who will surely rise again
Surgeon, oh surgeon, leave my blood to pour
Let it drain into the bitter clay once more

(Chorus)

Daughter, oh daughter, listen dear tae me
Never wed a sodger, or a widow you will be
Daughter, oh daughter, curse your lad to die
'Ere he catches the recruitin' sergeant's eye

(Chorus)

Boney, oh Boney, war was aye your game
Bloody field your table, cannon yours to aim
Boney, oh Boney, we aye lived the same
Drillin' laddies not to fear the muskets' flame

(Chorus 2x)
 

 

Some songs of Billy Ross Japan

Petite anecdote pour conclure :

Hier, j'ai prévenu Billy Ross (qui est aussi un de mes amis facebook) de la parution de cet article.

Il m'a confirmé qu'il avait bien pris le pseudo de "Japan" pour se démarquer de l'autre chanteur Billy Ross mais que ça n'avait pas toujours été suffisant pour éviter les confusions.

Après un concert à Tokyo un vieux Japonais est venu le trouver pour le féliciter et faire dédicacer un cd...sauf qu'il s'agissait d'un disque de Billy Ross du groupe Ossian !

Notre Billy Ross Japan a cependant dédicacé le cd pour ne pas décevoir ce brave fan Japonais...

Partager cet article
Repost0
24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 19:57
Capernaum

Dans deux articles précédents, j'avais déjà eu l'occasion de présenter plusieurs versions d'une même chanson.

Des comparaisons qui permettent à la fois de mesurer la richesse de certaines chansons traditionnelles et d'apprécier l'imagination et le ressenti de divers artistes dans leur interprétation d'un même titre.

Cette fois, comparaison de deux versions d'une même chanson écossaise.

J'avais découvert les Tannahill Weavers en 1978. Tombé sous le charme de ce groupe, j'ai réussi à me procurer tous leurs disques et je n'ai jamais été déçu.

Mon meilleur moment avec les "Tannies" fut bien sûr leur concert à Dison auquel j'avais assisté en 2010.

Capernaum

Aujourd'hui encore, ils restent mon groupe écossais préféré.

Les voix, les accompagnements rythmés, le son de la cornemuse, tout continue à m'enthousiasmer dans ce groupe presque 40 ans après.

Au fil de leurs albums on trouve de temps à autre un titre à capella et l'harmonisation de leurs voix fait merveille.

En 1994, Roy Gullane (guitare-chant), Phil Smilie (flûtes, bodhran,chant), John Martin (fiddle-chant), Les Wilson (bouzouki) et Kenny Forsyth (cornemuses, whistles) enregistrent un nouveau cd dont la chanson "Capernaum" est également le titre de l'album.

J'ai directement adoré apprécié cette chanson à capella, convaincu depuis longtemps des grandes qualités vocales de ce groupe.

Capernaum est le titre d'un poème de Lewis Spence écrit en 1930 faisant référence à un village de pêcheurs situé dans l'ancienne province de Galilée.

Dans ce texte l'auteur fait un parallèle entre le désordre et la pagaille qui règnent dans ce village critiqué par Jésus Christ et les épisodes sanglants de l'histoire de la ville d'Edimbourg (Edinbro)

Ed Miller avait mis en musique ce poème assez triste qui parle de sang versé, de larmes  et de coeurs brisés...

Cependant, d'un point de vue purement musical, cette chanson des Tannahill Weavers est vraiment magnifique.
 

 

 

Voici les paroles avec certaines explications :

If a’ the blood shed at thy Tron
If all the blood shed at your Tron1
Edinbro’, Edinbro’
Edinburgh, Edinburgh
If a’ the blood shed at thy Tron
Were shed intae a river
Were shed into a river
It would ca’ the mills of Bonnington
It would drive2 the mills of Bonnington
Edinbro’, Edinbro’
It would ca’ the mills of Bonnington
For ever and for ever

If a’ the tears that thou hast grat
If all the tears that you have wept3
Edinbro’, Edinbro’
If a’ the tears that thou hast grat
Were shed intae the sea
Were shed into the sea
Where would ye find an Ararat
Where would you (plural) find an Ararat
Edinbro’, Edinbro’
Where would ye find an Ararat
Frae that fell flood tae flee?
From that fell flood to flee?

If all the psalms sung in thy kirks
If all the psalms sung in your churches
Edinbro’, Edinbro’
If all the psalms sung in thy kirks
Were gaithered in the wynd
Were gathered in the wind
It would shaw the tops o’ Roslin’s birks
It would shave4 the tops of Roslin’s birches
Edinbro’, Edinbro’
It would shaw the tops o’ Roslin’s birks
Till time was oot o’ mind.
Till time was out of mind.

If a’ the broken hearts o’ thee
If all the broken hearts of you
Edinbro’, Edinbro’
If a’ the broken hearts o’ thee
Were heaped in a howe
Were heaped in a barrow
There would be neither land nor sea
Edinbro’, Edinbro’
There would be neither land nor sea
But yon rede brae and thou.
Except that red hillside and you.

Des années plus tard, Kris Drever et Eamonn Coyne décident d'enregistrer une version complètement différente de Capernaum.

 

Capernaum

Né en 1978, à Orkney, Kris Drever est un chanteur et compositeur écossais de la nouvelle génération.

Guitariste de formation, Kris joue également de la contrebasse.

Son jeu s'inspire de divers styles musicaux (folk, jazz, rock, country).

Ses collaborations musicales vont être très nombreuses (Nuala Kennedy , John MacCusker, Tannas, Kate Rusby, Eddi Reader, Julie Fowlis...)

En 2005, il forme le groupe écossais Lau avec Aidan O' Rourke (fiddle) et Martin Green (accordéon).

Lau propose des compositions personnelles, chansons qui n'ont pas de véritable lien avec la musique traditionnelle.

ce groupe a déjà enregistré cinq albums.

Depuis 2008, Kris Drever a démarré une carrière en solo.

Une autre de ses collaborations est avec le musicien irlandais Eamonn Coyne.

 

Capernaum

Originaire de Roscommon en Irlande Eamon Coyne vit à présent à Edimbourg.

Maître du banjo, il joue aussi de la guitare, de la mandoline et de la steel guitare.

Lui aussi a collaboré avec de très nombreux musiciens tant en Irlande ( Tommy Peoples, Dermot Byrne, Ciaran Curran, Michael McGoldrick...) qu'en Ecosse (Allan Mac Donald, Jonny Hardie...).

Enregistrant lui aussi plusieurs albums solo.

Il joue régulièrement depuis 2007 avec Kris Drever avec lequel il forme un duo remarquable.

Basée sur le jeu très raffiné leurs deux guitares, cette version est plus rythmée que celle des Tannahill Weavers et à un côté moins solennel.

Elle est tout aussi splendide.

 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 14:55
Runrig, Alphonse de Lamartine et Michel Fugain

En juillet 2007, je vous avais déjà présenté la chanson "Loch Lomond" par le groupe écossais Rungig.

Dans cette vidéo, le groupe était composé par Rory Mac Donald (basse), Donnie Munro (chant), Peter Wishart (claviers), Calum Mac Donald (percussions), Iain Bayne (battterie) et Malcolm Jones (guitare).

Depuis 1998, Brian Hurren a remplacé Peter Whishart aux claviers et Bruce Guthro est devenu le nouveau chanteur.

Cette fois, j'avais envie de vous présenter une version plus récente tout en imaginant des liens qui n'existent pas avec d'autres auteurs.

"Loch Lomond" (le lac Lomond) vient en fait de "Bonnie Banks of Loch Lomond" (les jolies rives du lac Lomond) qui est une chanson traditionnelle écossaise.

Ce titre aurait été publié en 1838 par Lady John Scott puis en 1841 dans "Vocal melodies of Scotland".

Cette chanson aurait été inspirée par une ancienne chanson de révolte Jacobite "Robin Cushie" datant de 1745.

"High road" évoquée dans la chanson désignant la route principale tandis que "Low road" désignait le chemin emprunté par les gens du peuple.

Loch Lomond ( situé entre Dunbarton et Stirling) évoque la séparation d'un couple qui aimait se retrouver sur les bords de ce lac.

Premiers couplets :

Where the sun shines on Loch Lomond.
Where me and tea tree my true love spent many days
On the banks of Loch Lomond.

Too sad we parted in yon shady glen,
On the steep sides of Ben Lomond.
Where the broken heart knows no second spring,
Resigned we must be while we're parting.

Refrain :

 You'll take the high road and I'll take the low road,

And I'll be in Scotland afore you.
Where me and my true love will never meet again,
On the bonnie, bonnie banks of Loch Lomond.

Refrain en gaélique :

Ho, ho mo leannan
Ho mo leannan bhoidheach

(oh,oh mon amour,

mon magnifique amour).

 


 


 
Runrig, Alphonse de Lamartine et Michel Fugain

Au fil du temps, Loch Lomond est devenue tellement connue qu'elle a été reprise (parfois avec d'autres paroles ou un autre titre) par de très nombreux interprètes.

Entre autres :Benny Goodman, AC/ DC, Maxime Sullivan, The Mudmen, The Real McKenzies, Quadriga Consorts...

Chez les artistes celtes, Alan Stivell avait déjà enregistré cette mélodie en 1959 sur son tout premier disque (Musique Gaélique) ; le duo écossais les "Corries" ont également chanté ce titre durant de longues années.

 

 

Runrig, Alphonse de Lamartine et Michel Fugain

Mais quel rapport avec Alphonse de Lamartine me direz-vous ?

A première vue aucun si ce n'est que Lamartine (1790-1869) a publié en 1820 dans "Les méditations poétiques" un poème intitulé "Le Lac".

Ils s'agissait du lac du Bourget au bord duquel Alphonse de Lamartine venait se reposer avec son amie Julie Charles en 1816.

Celle-ci décéda prématurément en 1817 et Larmartine revint seul sur les rives du lac Bourget qui l'inspirèrent pour écrire ce poème à propos d'un amour éphémère.

Le Lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

...

 

La première fois que j'avais écouté Loch Lomond, je me souviens d'avoir repensé à ce poème de Lamartine que j'avais appris durant mes études secondaires.

Dans les deux, on parle d'un lac et d'un amour interrompu.

 

Runrig, Alphonse de Lamartine et Michel Fugain

En 1972, Pierre Delanoé écrit pour Michel Fugain la chanson "Une belle histoire" qui va remporter un très grand succès.

Rien à voir avec un lac mais cette chanson parle d'une brève rencontre amoureuse entre deux êtres qui se sont ensuite séparés pour reprendre chacun leur destinée.

Ici aussi on évoque une route qui monte vers le brouillard et une autre qui descend vers le sud.

Deux routes bien différentes comme dans Loch Lomond.

Extrait

C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont quittés au bord du matin
Sur l'autoroute des vacances
C'était fini le jour de chance
Ils reprirent alors chacun leur chemin
Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main

Il rentra chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle est descendue là-bas dans le midi
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui...
 
C'étaient donc là mes petits liens imaginaires...
Voici donc la version de Runrig
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Musique Celtique : ma Passion
  • : La musique celtique est ma Passion. Alan Stivell, Donal Lunny, Andy Irvine, Gilles Servat, Claude Besson, John Doyle, Christy Moore, Kevin Burke, Gabriel Yacoub, Tri Yann, Karan Casey, Tannahill Weavers, Dan Ar Braz, Ossian ,Silly Wizard,Capercaillie, Solas, Lunasa, Dervish, Altan, Old Blind Dogs,Fairport Convention, Clannad,The High Kings, Davy Spillane, Cormac Breatnach, John Mc Sherry, Michael Mc Goldrick, Tony MacManus, William Jackson, Phil Cunningham, Tim Edey, Steven Cooney, Liam O' Flynn, Julie Fowlis,Cécile Corbel, Gwenael Kerleo...
  • Contact

Traduction Google

Gadgets fourni par Google

Recherche

Contactez-moi

Si vous avez des questions,
mon mail est rakaniac@gmail.com
Je vous répondrai avec plaisir.


 

Me voici (à droite), ma fille (à gauche), et nos 2 labradors noirs : KI DU (chien noir en breton) & YEPA (princesse de l'hiver en indien)

 

 
Cliquez sur la harpe
pour revenir à l'accueil

Archives

Irish Festival

Irish Music Festival
Miltown Malbay 1991

  Autres photos dans
l'album Irlande 1991

 

  Si vous avez des questions,
contactez-moi : rakaniac@gmail.com

 Je vous répondrai avec plaisir.

 


Cliquez sur la harpe

pour revenir à l'accueil

Articles RÉCents

  • Ciara Mc Crickard
    J'ai découvert cette chanteuse parce qu'elle était invitée sur l'album "Idir" (rien à voir avec le chanteur) du groupe irlandais "At First Light". Tout d'abord quelques précisions à propos de ce nom. En 2001 Michael Mc Goldrick et John Mc Sherry (tous...
  • Araëlle
    Très belle découverte pour moi que ce duo Araëlle composé de deux jeunes françaises. Originaires du département de l'Ariège (près de Toulouse) Emmanuelle et Sarah Hameau font de la musique ensemble depuis qu'elles sont enfants. Leur mère écoutait de la...
  • Les albums de ma jeunesse (25) Runrig : Play Gaelic
    C'est en août 1984 que j'ai découvert ce groupe originaire de l'île de Skye en Ecosse. Ce jour-là FR3 diffusait une émission qui couvrait le Festival Interceltique de Lorient. A l'époque je n'avais pas de magnétoscope et j'avais donc enregistré le son...
  • Les albums de ma jeunesse (24) Dick Gaughan & Andy Irvine : Parallel Lines
    Toujours à la recherche de disques d'Andy Irvine, j'avais découvert ce trente-trois tours dans le catalogue de Green Linnet aux U.S.A. Après une tournée en Allemagne en 1980 Andy Irvine et Dick Gaughan s'étaient retrouvés pour des enregistrements en compagnie...
  • Les albums de ma jeunesse (23) Davy Spillane : Atlantic Bridge
    Né à Dublin en 1959, Davy Spillane encouragé par son père se met à l'apprentissage de l'uilleann pipe dès l'âge de douze ans et ce parallèlement à l'étude du tin whistle (qui est un instrument de base par lequel passent de très nombreux jeunes musiciens)....
  • Les albums de ma jeunesse (22) Andy M. Stewart & Manus Lunny : At it again
    Cette fois un mélange de musiques écossaises et irlandaises avec ce vinyle qui date de 1990 et qui sera un de mes derniers car un an plus tard je passais au format cd. Un duo donc entre le guitariste et joueur de bouzouki Manus Lunny et le chanteur écossais...
  • Les albums de ma jeunesse (21) : Andy Irvine & Paul Brady
    Dans la continuité de mes découvertes à retardement depuis le groupe Planxty (1985) je m'étais efforcé de me procurer tous les albums manquants à ma collection. J'ai donc trouvé (chez Green Linnet, USA) ce disque enregistré par Paul Brady et Andy Irvine...
  • Les albums de ma jeunesse (20) Kevin Burke & Micheal O' Domhnaill : Promenade
    J'avais déjà chroniqué deux fois ce duo mais je voulais y revenir dans cette série de LP qui ont marqué la fin de ma jeunesse. Ici on se retrouve fin des années '80 ou début des années '90 suite aux découvertes de 1985 à la Fnac de Bruxelles. J'avais...
  • Les albums de ma jeunesse (19) Christy Moore : Ordinary Man
    C'est à la Fnac (mais cette fois à Liège) que j'ai acheté ce vinyle fin des années '80. J'avais découvert Christy Moore quelques années plus tôt avec le groupe Planxty et j'avais directement aimé ce chanteur. Après la séparation de Planxty, Christy avait...
  • Les albums de ma jeunesse (18) : Stockton's Wing "Light in the Western Sky"
    C'est durant les années '80 que j'ai découvert les Stockton's Wing en achetant ce vinyle. Paru en 1982 "Light in the Western Sky" était déjà le troisième opus de ce groupe. Originaires de Ennis dans le Conté de Clare, Paul Roche (flûte & whistles), Kieran...