3 février 2009
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22:08
J'ai déjà évoqué Robert Le Gall dans cinq articles précédents :
Les liens de Rakaniac
Concerts d'Alan Stivell
Youenn Le Berre ( Gwendal)
Youenn Le Berre (2)
Les groupes d'Alan Stivell
Il était grand temps que je consacre un article à ce musicien hors du commun.
Car cela fait très longtemps que j'ai une grande admiration pour celui qui est devenu membre de Gwendal en 1983.
Depuis le début, je suis sous le charme de cet artiste surdoué qui passe de la guitare à la basse ou au violon avec une facilité déconcertante.
En plus, l'ayant vu sur scène ou en TV à diverses reprises j'ai toujours été conquis par son attitude détendue et sympatique envers le public.
Ayant eu la chance de lui parler tout récemment, j'ai été conforté dans cette impression de grande chaleur et de gentillesse qui émane de sa personne.
Jusqu'il y a peu, mes points de repères vis à vis de Robert Le Gall concernaient uniquement la musique celtique (Gwendal, Alan Stivell, Krozal...).
Grâce à son "Myspace" , je me suis rendu compte qu'une bonne partie de sa carrière s'était déroulée dans la musique de variétés.
En ce moment même (janvier-février 2009) Robert est en tournée pour accompagner à la fois Michel Delpech, Roberto Alagna et Vincent Malone !
Compositeur, arrangeur et multi-instrumentiste, Robert est toujours très agréable à écouter.
Que ce soit en tant qu'accompagnateur (basse, programmation des claviers) ou en tant que soliste (mandoline, violon, guitare...) Robert Le Gall fait preuve d'une grande imagination musicale.
Dans ses programmations, tout est toujours très bien dosé (jamais les percus ne dominent la basse ou les synthés).
Lorsqu'il joue de la basse, le rythme est très bien marqué mais l'instrument reste discret où plutôt...à sa place (pas des notes lourdes qui étouffent le reste).
J'apprécie aussi son jeu précis à la mandoline.
Violon ou violon électrique n'ont pas de secret pour lui.
On l'entend plus au violon dans les disques de Gwendal que ceux de Stivell.
J'aurais aimé un peu plus de violon sur scène avec Alan mais il devait aussi "assurer" dans son rôle de guitariste.
Très créatif à la guitare électrique dans les instrumentaux de Gwendal.
Lui et Youenn Le Berre ont composé de réels petits bijoux avec ce groupe.
Guitare électrique aussi avec Alan, je me souviens (entre autre) d'une interprétation de "Pop Plinn" parfaitement réussie.
Globalement, une grande qualité de Robert est qu'il comprend très vite ce qu'il y a dans un style musical.
Qu'il joue de la musique irlandaise ou grecque ou espagnole, il s'adapte très vite et trouve les instuments qui conviennent le mieux à tel ou tel style.
Egalement chef d'orchestre, Robert est toujours très impliqué quand on lui propose une direction musicale.
En 1998, j'ai enregistré sur FR3 un film consacré au Festival Interceltique de Lorient.
Ce reportage est très intéressant et varié.
Une large séquence est consacrée à Alan Stivell.
Au cours d'une répétition, on voit Robert en train de diriger un ensemble de "cordes" qui jouaient avec Alan ce jour là.
Répétion dans la bonne humeur où Robert et Alan dialoguent avec humour.
Un tout bon moment !
Lorsque j'ai lu la biographie de Robert sur Wikipédia et sur son "Myspace" j"ai été éberlué.
Une carrière si dense, c'est tout simplement étonnant.
Je pensais que le musicien irlandais Donal Lunny battait tout les records d'activité mais je vois que chez Robert Le Gall ce n'est pas mal non plus !
Il faudrait un petit dictionnaire pour énumérer tout dans le détail.
Un dictionnaire qui pourrait s'appeler le...micro Robert.
A
Comme Hughes Aufray.
En 1998, Hughes enregistre un nouvel album "Chacun sa mer !". La moitié des chansons sont écrites dans un style celtique. Certaines musiques sont d'ailleurs des traditionnels bretons ou irlandais. La rencontre entre Hughes et Robert se solde par une solide amitié qui les fera collaborer durant trois ans. Robert joue du violon sur ce très beau disque.
Je me souviens aussi l'avoir vu accompagner Hughes à la mandoline dans une émission télé.
B
Robert Le Gall est né à Brest en 1952. Il apprend le violon à l'âge de sept ans et écoutera d'abord des musiciens classiques comme Vivaldi ou Jean-Sébastien Bach.
Un peu plus tard, il se met à la guitare et là ses influences musicales sont des artistes du rock (Elvis Presley, The Beatles...) qu'il écoute avec grand intérêt.
Toujours à l'adolescence, il s'initie à la guitare basse avec le même bonheur.
C
Comme le compositeur Yvan Cassar qu'il rencontre en 2007 et qui lui propose d'enregistrer un disque avec le ténor Roberto Alagna.
D
Autre rencontre marquante, en 2006 avec Michel Delpech qu'il accompagne sur scène depuis cette époque.
Cela me fait plaisir à titre personnel car Michel Delpech est un de mes préférés en chanson française. J'aime beaucoup ses musiques et je trouve que ses textes sont très profonds ("Les divorcés", "Quand j'étais chanteur"...)
E
Comme "Espagne" pays que Robert connait par coeur. Assez curieusement le groupe Gwendal est plus connu dans ce pays qu'en Bretagne ou en France.
Au fil des concerts, Robert va d'ailleurs tisser toute une série de liens avec des musiciens Espagnols, se lançant même dans la production de certains d'entre-eux.
F
Comme Paul Faure un des amis de sa jeunesse. Paul Faure est pianiste. Lui et Robert vont s'initier aux studios d'enregistrement en aidant une série d'artistes régionaux de Mayenne.
Paul Faure participe à l'album "Pan Ha Diskan" de Gwendal.
G
"Georgian Legend" est un spectacle produit par Gérard Louvin en 2001.
Cette fresque réunit une centaine d'artistes (comédiens, danseurs musiciens) au Palais des Congrès durant cinq semaines. Puis une tournée suivra dans toute la France.
Robert Le Gall écrit tous les arrangements musicaux et réalise le cd de ce spectacle.
H
Egalement en 2007, rencontre avec le chanteur anglais Murray Head qui lui propose de l'accompagner en tournée.
I
Entre deux disques de Gwendal, formation du groupe "Iguane" avec Youenn Le Berre et le guitariste François Ovide.
J
Comme "jingles". Daniel Hamelin, Bernard Foulquier et Jean Leray vont tour à tour demander à Robert de composer des jingles et génériques pour France Inter et Radio France.
K
En 2000, Robert est invité à participer au cd "Stop" du groupe Krozal.
Tomaz Bouchérifi-Kadou et Tony Beaufils enregistrent ce disque qui est un cri d'indignation face à la marée noire de l'Erika.
Le guitariste Claude Samard y va de quelques textes bien sentis et non dénués d'humour pour donner de l' impact aux titres "Erika et Amoco " et "J'hésite encore".
Le style percutant de Krozal ne les empêche pas de faire une musique rock-bretonne de très bonne qualité.
D'autres musiciens "celtes" comme Youenn et Loic Bléjean participent à ce disque.
Le concept Krozal était excellent, dommage qu'ils n'aient pas prolongé l'expérience !
L
Comme Soldat Louis, autre groupe celte dont Robert a fait partie pendant trois ans et qui lui laisse d'excellents souvenirs.
Il enregistrera aussi avec le groupe Manau.
M
André Manoukian en 1999, le fera enregistrer avec Gilbert Bécaud. Plus tard, cette complicité avec André débouchera sur d'autres collaborations comme avec la chanteuse Malia ou plus récemment avec Gaétane Abrial.
N
Grâce à Lucien Dinapoli, il accompagne Nana Mouskouri dans ses tournées internationales à partir de 2002. Une fois de plus, le public peut apprécier ses talents de multi-instrumentiste.
O
Comme François Ovide, un ami guitariste qui sera membre de Gwendal durant de nombreuses années.
François participe aussi à l'album "Brian Boru" de Stivell.
P
Un autre grand ami avec lequel Robert partage le goût des voyages est Loïc Pontieux. Un batteur qui joue sur le disque de Gwendal "Pan Ha Diskan".
Q
Comme queste musicale, car on a l'impression que Robert Le Gall est toujours en recherche de nouvelles sensations musicales (musiques grecques,musiques espagnoles...). Recherche aussi de nouvelles sonorités comme le prouve son impressionante collection d'instruments de musique d'une part et son intérêt très affiné pour les technologies d'enregistrement d'autre part.
R
Comme Roberto Alagna le ténor avec qui il est en tournée en ce début 2009.
Passer de l'opéra à la chanson française ou à la musique celtique, c'est tout de même peu banal !
Rien cependant ne semble effrayer l'ami Robert.
S
En tournée en Espagne en 1993, Robert fait la connaissance d'Alan Stivell.
Nouvelle amitié et nouvelle collaboration puisque Alan lui confiera la direction musicale de son groupe de 1995 jusqu'au concert "Bretagnes à Bercy" en 1999.
Une fameuse équipe durant ces années avec Pascale Le Berre aux claviers, Pascal Sarton à la basse, Christophe Gallizio à la batterie et Khifa Rachedi aux percussions.
J'ai eu l'occasion de les voir sur scène, deux fois pour la tournée "Brian Boru" et une fois pour celle de "1 Douar".
Chaque fois, j'ai été sous le charme de ce groupe parfaitement rôdé et plein de complicité.
Ce groupe "Stivell" communiait vraiment avec le public.
Une bonne part des mérites en revient à un certain guitariste-violoniste...
Ecoutez la guitare électrique !
T
Comme Tristan et Iseult, une comédie musicale produite par Pierre Cardin à laquelle Robert est convié en tant que musicien.
U
Comme U.S.A, une destination où Robert se rendra (comme dans d'autres parties du globe, Canada, Asie, Australie) pour accompagner Nana Mouskouri.
V
Comme "variétés françaises" dont de nombreux représentants arriveront tôt ou tard à engager Robert Le Gall sur scène ou sur disque (Sylvie Vartan, Philippe Lavil, Yves Simon ...).
Avec tous ces artistes,Robert croisera souvent la route d'autres musiciens réputés comme Claude Engel (guitare) ou Serge Pérathoner (claviers).
W
Comme "Web", cette bonne vieille toile d'araignée qui m'a permis d'entrer en contact avec lui et de découvrir plein d'autres facettes de son talent.
Que les dieux d'internet en soient remerciés !
X
Comme xylophone, peut-être un des rares instruments dont Robert ne sait pas jouer.
Peut-être car avec ce diable d'homme, il ne faut jurer de rien !
Y
Comme Youenn Le Berre un ami qu'il connait depuis l'école maternelle.
Youenn l'invite à devenir membre de Gwendal à partir de 1983.
A partir de ce moment, ce groupe que j'appréciais déjà beaucoup va prendre une autre dimension.
Moins de liens avec la musique traditionnelle mais d'avantage de recherches dans les compositions. Pour moi, Gwendal c'est de la grande musique celtique.
Une musique celtique moderne avec des passerelles vers le rock, le jazz et la tradition.
Mais comment en aurait-il pu être autrement avec deux musiciens d'une telle qualité ?
Z
Pour la petite histoire, sachez enfin que la chanteuse Zizi Jeanmaire a un jour chanté sur une musique de Robert Le Gall.
La lettre "Z" aurait pu être aussi pour Franck Zappa que Robert a beaucoup écouté durant son adolescence.
Pour plus d'infos :
link
Pour écouter des extraits musicaux :
link
Merci à toi Robert !
Les liens de Rakaniac
Concerts d'Alan Stivell
Youenn Le Berre ( Gwendal)
Youenn Le Berre (2)
Les groupes d'Alan Stivell
Il était grand temps que je consacre un article à ce musicien hors du commun.
Car cela fait très longtemps que j'ai une grande admiration pour celui qui est devenu membre de Gwendal en 1983.
Depuis le début, je suis sous le charme de cet artiste surdoué qui passe de la guitare à la basse ou au violon avec une facilité déconcertante.
En plus, l'ayant vu sur scène ou en TV à diverses reprises j'ai toujours été conquis par son attitude détendue et sympatique envers le public.
Ayant eu la chance de lui parler tout récemment, j'ai été conforté dans cette impression de grande chaleur et de gentillesse qui émane de sa personne.
Jusqu'il y a peu, mes points de repères vis à vis de Robert Le Gall concernaient uniquement la musique celtique (Gwendal, Alan Stivell, Krozal...).
Grâce à son "Myspace" , je me suis rendu compte qu'une bonne partie de sa carrière s'était déroulée dans la musique de variétés.
En ce moment même (janvier-février 2009) Robert est en tournée pour accompagner à la fois Michel Delpech, Roberto Alagna et Vincent Malone !
Compositeur, arrangeur et multi-instrumentiste, Robert est toujours très agréable à écouter.
Que ce soit en tant qu'accompagnateur (basse, programmation des claviers) ou en tant que soliste (mandoline, violon, guitare...) Robert Le Gall fait preuve d'une grande imagination musicale.
Dans ses programmations, tout est toujours très bien dosé (jamais les percus ne dominent la basse ou les synthés).
Lorsqu'il joue de la basse, le rythme est très bien marqué mais l'instrument reste discret où plutôt...à sa place (pas des notes lourdes qui étouffent le reste).
J'apprécie aussi son jeu précis à la mandoline.
Violon ou violon électrique n'ont pas de secret pour lui.
On l'entend plus au violon dans les disques de Gwendal que ceux de Stivell.
J'aurais aimé un peu plus de violon sur scène avec Alan mais il devait aussi "assurer" dans son rôle de guitariste.
Très créatif à la guitare électrique dans les instrumentaux de Gwendal.
Lui et Youenn Le Berre ont composé de réels petits bijoux avec ce groupe.
Guitare électrique aussi avec Alan, je me souviens (entre autre) d'une interprétation de "Pop Plinn" parfaitement réussie.
Globalement, une grande qualité de Robert est qu'il comprend très vite ce qu'il y a dans un style musical.
Qu'il joue de la musique irlandaise ou grecque ou espagnole, il s'adapte très vite et trouve les instuments qui conviennent le mieux à tel ou tel style.
Egalement chef d'orchestre, Robert est toujours très impliqué quand on lui propose une direction musicale.
En 1998, j'ai enregistré sur FR3 un film consacré au Festival Interceltique de Lorient.
Ce reportage est très intéressant et varié.
Une large séquence est consacrée à Alan Stivell.
Au cours d'une répétition, on voit Robert en train de diriger un ensemble de "cordes" qui jouaient avec Alan ce jour là.
Répétion dans la bonne humeur où Robert et Alan dialoguent avec humour.
Un tout bon moment !
Lorsque j'ai lu la biographie de Robert sur Wikipédia et sur son "Myspace" j"ai été éberlué.
Une carrière si dense, c'est tout simplement étonnant.
Je pensais que le musicien irlandais Donal Lunny battait tout les records d'activité mais je vois que chez Robert Le Gall ce n'est pas mal non plus !
Il faudrait un petit dictionnaire pour énumérer tout dans le détail.
Un dictionnaire qui pourrait s'appeler le...micro Robert.
A
Comme Hughes Aufray.
En 1998, Hughes enregistre un nouvel album "Chacun sa mer !". La moitié des chansons sont écrites dans un style celtique. Certaines musiques sont d'ailleurs des traditionnels bretons ou irlandais. La rencontre entre Hughes et Robert se solde par une solide amitié qui les fera collaborer durant trois ans. Robert joue du violon sur ce très beau disque.
Je me souviens aussi l'avoir vu accompagner Hughes à la mandoline dans une émission télé.
B
Robert Le Gall est né à Brest en 1952. Il apprend le violon à l'âge de sept ans et écoutera d'abord des musiciens classiques comme Vivaldi ou Jean-Sébastien Bach.
Un peu plus tard, il se met à la guitare et là ses influences musicales sont des artistes du rock (Elvis Presley, The Beatles...) qu'il écoute avec grand intérêt.
Toujours à l'adolescence, il s'initie à la guitare basse avec le même bonheur.
C
Comme le compositeur Yvan Cassar qu'il rencontre en 2007 et qui lui propose d'enregistrer un disque avec le ténor Roberto Alagna.
D
Autre rencontre marquante, en 2006 avec Michel Delpech qu'il accompagne sur scène depuis cette époque.
Cela me fait plaisir à titre personnel car Michel Delpech est un de mes préférés en chanson française. J'aime beaucoup ses musiques et je trouve que ses textes sont très profonds ("Les divorcés", "Quand j'étais chanteur"...)
E
Comme "Espagne" pays que Robert connait par coeur. Assez curieusement le groupe Gwendal est plus connu dans ce pays qu'en Bretagne ou en France.
Au fil des concerts, Robert va d'ailleurs tisser toute une série de liens avec des musiciens Espagnols, se lançant même dans la production de certains d'entre-eux.
F
Comme Paul Faure un des amis de sa jeunesse. Paul Faure est pianiste. Lui et Robert vont s'initier aux studios d'enregistrement en aidant une série d'artistes régionaux de Mayenne.
Paul Faure participe à l'album "Pan Ha Diskan" de Gwendal.
G
"Georgian Legend" est un spectacle produit par Gérard Louvin en 2001.
Cette fresque réunit une centaine d'artistes (comédiens, danseurs musiciens) au Palais des Congrès durant cinq semaines. Puis une tournée suivra dans toute la France.
Robert Le Gall écrit tous les arrangements musicaux et réalise le cd de ce spectacle.
H
Egalement en 2007, rencontre avec le chanteur anglais Murray Head qui lui propose de l'accompagner en tournée.
I
Entre deux disques de Gwendal, formation du groupe "Iguane" avec Youenn Le Berre et le guitariste François Ovide.
J
Comme "jingles". Daniel Hamelin, Bernard Foulquier et Jean Leray vont tour à tour demander à Robert de composer des jingles et génériques pour France Inter et Radio France.
K
En 2000, Robert est invité à participer au cd "Stop" du groupe Krozal.
Tomaz Bouchérifi-Kadou et Tony Beaufils enregistrent ce disque qui est un cri d'indignation face à la marée noire de l'Erika.
Le guitariste Claude Samard y va de quelques textes bien sentis et non dénués d'humour pour donner de l' impact aux titres "Erika et Amoco " et "J'hésite encore".
Le style percutant de Krozal ne les empêche pas de faire une musique rock-bretonne de très bonne qualité.
D'autres musiciens "celtes" comme Youenn et Loic Bléjean participent à ce disque.
Le concept Krozal était excellent, dommage qu'ils n'aient pas prolongé l'expérience !
L
Comme Soldat Louis, autre groupe celte dont Robert a fait partie pendant trois ans et qui lui laisse d'excellents souvenirs.
Il enregistrera aussi avec le groupe Manau.
M
André Manoukian en 1999, le fera enregistrer avec Gilbert Bécaud. Plus tard, cette complicité avec André débouchera sur d'autres collaborations comme avec la chanteuse Malia ou plus récemment avec Gaétane Abrial.
N
Grâce à Lucien Dinapoli, il accompagne Nana Mouskouri dans ses tournées internationales à partir de 2002. Une fois de plus, le public peut apprécier ses talents de multi-instrumentiste.
O
Comme François Ovide, un ami guitariste qui sera membre de Gwendal durant de nombreuses années.
François participe aussi à l'album "Brian Boru" de Stivell.
P
Un autre grand ami avec lequel Robert partage le goût des voyages est Loïc Pontieux. Un batteur qui joue sur le disque de Gwendal "Pan Ha Diskan".
Q
Comme queste musicale, car on a l'impression que Robert Le Gall est toujours en recherche de nouvelles sensations musicales (musiques grecques,musiques espagnoles...). Recherche aussi de nouvelles sonorités comme le prouve son impressionante collection d'instruments de musique d'une part et son intérêt très affiné pour les technologies d'enregistrement d'autre part.
R
Comme Roberto Alagna le ténor avec qui il est en tournée en ce début 2009.
Passer de l'opéra à la chanson française ou à la musique celtique, c'est tout de même peu banal !
Rien cependant ne semble effrayer l'ami Robert.
S
En tournée en Espagne en 1993, Robert fait la connaissance d'Alan Stivell.
Nouvelle amitié et nouvelle collaboration puisque Alan lui confiera la direction musicale de son groupe de 1995 jusqu'au concert "Bretagnes à Bercy" en 1999.
Une fameuse équipe durant ces années avec Pascale Le Berre aux claviers, Pascal Sarton à la basse, Christophe Gallizio à la batterie et Khifa Rachedi aux percussions.
J'ai eu l'occasion de les voir sur scène, deux fois pour la tournée "Brian Boru" et une fois pour celle de "1 Douar".
Chaque fois, j'ai été sous le charme de ce groupe parfaitement rôdé et plein de complicité.
Ce groupe "Stivell" communiait vraiment avec le public.
Une bonne part des mérites en revient à un certain guitariste-violoniste...
T
Comme Tristan et Iseult, une comédie musicale produite par Pierre Cardin à laquelle Robert est convié en tant que musicien.
U
Comme U.S.A, une destination où Robert se rendra (comme dans d'autres parties du globe, Canada, Asie, Australie) pour accompagner Nana Mouskouri.
V
Comme "variétés françaises" dont de nombreux représentants arriveront tôt ou tard à engager Robert Le Gall sur scène ou sur disque (Sylvie Vartan, Philippe Lavil, Yves Simon ...).
Avec tous ces artistes,Robert croisera souvent la route d'autres musiciens réputés comme Claude Engel (guitare) ou Serge Pérathoner (claviers).
W
Comme "Web", cette bonne vieille toile d'araignée qui m'a permis d'entrer en contact avec lui et de découvrir plein d'autres facettes de son talent.
Que les dieux d'internet en soient remerciés !
X
Comme xylophone, peut-être un des rares instruments dont Robert ne sait pas jouer.
Peut-être car avec ce diable d'homme, il ne faut jurer de rien !
Y
Comme Youenn Le Berre un ami qu'il connait depuis l'école maternelle.
Youenn l'invite à devenir membre de Gwendal à partir de 1983.
A partir de ce moment, ce groupe que j'appréciais déjà beaucoup va prendre une autre dimension.
Moins de liens avec la musique traditionnelle mais d'avantage de recherches dans les compositions. Pour moi, Gwendal c'est de la grande musique celtique.
Une musique celtique moderne avec des passerelles vers le rock, le jazz et la tradition.
Mais comment en aurait-il pu être autrement avec deux musiciens d'une telle qualité ?
Z
Pour la petite histoire, sachez enfin que la chanteuse Zizi Jeanmaire a un jour chanté sur une musique de Robert Le Gall.
La lettre "Z" aurait pu être aussi pour Franck Zappa que Robert a beaucoup écouté durant son adolescence.
Pour plus d'infos :
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Pour écouter des extraits musicaux :
link
Merci à toi Robert !