Quelques lignes à propos de ce musicien écossais à la fois guitariste, chanteur et auteur de chansons.
Dick Gaughan est né à Glasgow en 1948 de parents écossais.
Cependant, son grand-père paternel était irlandais et violoniste.
Si bien que Dick fut influencé dans son enfance tant par la musique écossaise que la musique irlandaise.
Issu d'un milieu familial assez pauvre, Dick Gaugnan fut très vite confronté aux réalités de la vie.
Et ce passé influença ses opinions politiques et orienta les textes de ses chansons.
Dick commença à apprendre la guitare à l'âge de sept ans.
Très doué, il ne tarde pas à faire des progrès fulgurants au point de devenir un virtuose.
Pour moi, un des meilleurs guitaristes Ecossais au même titre que Tony Cuffe (Ossian) et Tony Mac Manus.
On s'en rend compte en écoutant son disque "Coppers and Brass" sorti en 1977.
Un disque instrumental que j'avais découvert sur le tard et qui est de grande qualité.
Jugez plutôt.
Dick Gaughan démarre sa carrière en chantant dans des folk-clubs à Edinburgh et devient profesionnel
à partir de 1970.
En 1972, il rejoint le groupe Boys of the Lough dont je vous ai déjà parlé.
Avec eux, il enregistre le disque leur premier disque en 1973.
Après cela, Dick fait partie du groupe "Five Hand Reel" tout en poursuivant sa carrière solo.
A partir de là vont démarrer des tournées en Europe mais aussi d'autres activités comme l'écriture pour
le "Folk review" et aussi le théâtre.
Au début des années '80 Dick Gaughan met sur pied une organisation "Folk and Other Related Music"
chargée d'améliorer la communication et la collaboration entre interprètes, promoteurs, maisons de disques et journalistes.
Durant cette décennie, il sortira pas moins de 7 albums dans un style plus acoustique.
(Ici Dick est accompagné par deux autres terribles musiciens écossais Aly Bain au fiddle et Phil Cunningham au piano)
Même s'il continue à chanter des traditionnels écossais, Dick chante de plus en plus souvent ses propres chansons qui sont assez engagées politiquement.
En 1991, Dick Gaughan forme un nouveau groupe "Clan Alba" avec sept autres musiciens écossais réputés (dont Brian Mc Neill du Battlefield Band ).
Clan Alba va très vite connaître le succès et fera de nombreuses tournées tant en Europe qu'au Royaume Uni. Enregistrant aussi un cd en 1994.
Après la séparation du groupe en 1995, Dick Gaughan reprend sa carrière solo.
Dans les années 2000, Dick se lance dans la composition pour grand orchestre.
C'est ainsi que "Timewaves" en 2004 et "Treaty 300" en 2007 seront joués par le Celtic Connections Youth Orchestra.
A ce jour, Dick Gaughan a déjà 23 albums à son actif (sans compter les collaborations avec d'autres artistes).
Grand fan d'Andy Irvine, j'avais découvert Dick Gaughan sur le disque "Parallel Lines" sorti en 1982.
Dick et Andy avaint décidé d'unir leurs talents des musiciens et de chanteurs pour enregistrer ce cd.
Enregistré en Allemagne, ce disque est vraiment très bon.
Dick joue des guitares acoustiques et électriques ainsi que de la basse. Andy comme toujours est au bouzouki, au mandole, à la mandoline et à l'harmonica.
A noter aussi la présence de la violoniste Nollaigh Ni Cathasaigh (Nollaigh Casey) et de musiciens allemands (Martin Buschmann au sax, Judith Jaenicke à la flûte et Bob Lennox au piano Fender).
Une seule chanson est chantée en commun et les autres titres sont soit chantés par Andy soit par Dick.
J'avais été impressionné par la voix un peu rugeuse et puissante de Dick Gaughan et par son terrible
accent écossais.
Au niveau des accompagnements musicaux ce disque est vraiment très riche ce qui n'est pas étonnant avec des musiciens de cette trempe.
Même s'il est déjà ancien, encore un cd que je vous recommande.
En voici un extrait.
Et pour terminder, une vidéo récente avec cette jolie ballade folk écrite par Robert Burns :
Né en 1954 à Perthshire en Ecosse, Dougie MacLean fut bercé dans la musique.
Son père jouait du violon et sa mère de l'accordéon.
Dougie MacLean se familiarisa donc très vite à la musique traditionnelle de son pays tout en apprenant
à jouer de la guitare, du fiddle et de la mandoline.
Pas étonnant dès lors que dans un premier temps, il devienne membre d'un nouveau groupe folk :
les "Tannahill Weavers".
Dougie MacLean-Ph.Smilie-R.Gullane & H.Swan
En 1976, les "Tannies" (Roy Gullane, Phil Smilie, Hudson Swan et Dougie MacLean) sortent leur premier album (Ar Ye Sleeping Maggie) et remportent déjà un certain succès dans leurs tournées au Royaume-Uni et en Europe.
Cependant, Dougie Maclean qui est également auteur-compositeur, a envie de se concentrer sur ses propres chansons.
Il quitte dès lors les Tannahill Weavers et s'associe à Alan Roberts pour une série de tournées dans les grands festivals en Europe.
Ensembles, ils enregistrent un album "Caledonia" qui sera bien apprécié par la critique.
Dougie forme ensuite un duo avec Alex Campbell avec qui il enregistre un autre album.
Retour provisoire à la musique trad. au début des années '80 quand Dougie fait partie du groupe "Silly Wizard".
Des tournées aux U.S.A., en Hollande et en Allemagne.
Avec eux, il enregistre le disque "Wild and Beautifull" en 1981.
Après cette expérience, Dougie Maclean se consacre définitivement à sa carrière de chanteur et de compositeur.
De très nombreuses tournées (Europe, U.S.A., Canada, Australie) de nouvelles collaborations musicales
(Donald Mac Dougall, Kathy Mattea...).
La chanteuse Kathy Mattea qui l'accompagne entre autre dans le titre ci-dessous "Feal so Near",
une très belle chanson écrite par Dougie.
En 1983, avec son épouse Jennifer MacLean, Dougie crée sa propre marque de disques "Dunkeld Records".
Dougie Maclean, une belle voix chantant des textes faciles à retenir et agréables à écouter.
Avec de jolies mélodies dans un style folk ou country parfois teinté de nostalgie.
Sur scène, Dougie donne une image de grande sérénité et de gentillesse.
Entre 1979 et 2010, Dougie MacLean va enregistrer pas moins de 21 albums de chansons.
Sa chanson "Caladonia" deviendra mondialement connue et sera interprétée par de nombreux artistes.
J'aime beaucoup la version de "Caledonia" dans la vidéo ci-dessous.
Les arrangements musicaux (la basse entre autre) y sont vraiment excellents.
Caledonia
I don't know if you can see The changes that have come over me In these last few days I've been afraid That I might drift away So I've been telling old stories, singing songs That make me think about where I came from And that's the reason why I seem So far away today
Oh, but let me tell you that I love you That I think about you all the time Caledonia you're calling me And now I'm going home If I should become a stranger You know that it would make me more than sad Caledonia's been everything I've ever had
Now I have moved and I've kept on moving Proved the points that I needed proving Lost the friends that I needed losing Found others on the way I have kissed the ladies and left them crying Stolen dreams, yes there's no denying I have traveled hard with coattails flying Somewhere in the wind
(Chorus) Now I'm sitting here before the fire The empty room, the forest choir The flames that could not get any higher They've withered now they've gone But I'm steady thinking my way is clear And I know what I will do tomorrow When the hands are shaken and the kisses flow Then I will disappear
Extrait de son disque "The Search" paru en 1990, l'instrumental "The Gael" sera adapté par Trevor Jones comme bande originale du film "Last of the Mohicans".
Au fil des années, Dougie Maclean la renommée de Dougie MacLean n'a cessé de croître et ses concerts, partout dans le monde, se déroulent toujours devant un très large plublic.
En 2011, Dougie MacLean reçoit une décoration : Officier de l'Ordre de l'Empire Britanique pour sa contribution à la musique en Ecosse.
Pour conclure, une petite vidéo sympathique.
En 2003 pour un de leurs concerts à Washington, Johnny et Phil Cunningham avaient invité Dougie Maclean à venir jouer avec eux.
Ici, Dougie emprunte le violon de Johnny et joue avec Phil Cunningham, rappelant qu'il est lui aussi un très bon musicien.
En cette période de fêtes, une petite vidéo festive qui réunit quelques uns de mes Ecossais préférés.
Pour fêter le nouvel an 1991-1992, la BBC avait organisé une session de musiciens réunissant les frères Cunningham (Silly Wizard) Donald Shaw et Charlie McKerron (Capercaillie) plus Iain Mac Donald (Ossian et Battlefield Band) plus deux membres de la famille Rankin au Canada.
Soit une série de danses écossaises très entraînantes interprétées dans la bonne humeur par le plus improbable des bands Ecossais.
Un piano, trois violons, deux accordéons et une flûte, il y avait de quoi mettre de l'ambiance.
Nos amis ne s'en sont pas privés à la grande satisfaction du public.
Saviez-vous qu'avant d'être popularisée en France par l'Héritage des Celtes de Dan Ar Braz, cette chanson
faisait partie du répertoire de Capercaillie.
"Canan nan Gaidheal" avait en effet été écrite en Gaélique écossais par Murdo Mac Farlane dans
les années '70.
Il s'agit d'une chanson pour promouvoir la langue Gaélique.
La série d'émisions télé "Transatlantic sessions" réunit de nombreux musiciens Ecossais et Irlandais.
Depuis de nombreuses années, ils unissent leurs talents pour enregistrer des vidéos de chansons et de musiques traditionnelles.
Pour notre plus grand bonheur car ils prennent beaucoup de plaisir à interpréter ce si vaste répertoire.
les Irlandais Donal Lunny (bouzouki) et Mairead Ni Mhaonaigh (chanteuse du groupe Altan) viennent
se joindre à Karen Matheson (chant), Donald Shaw (accordéon) et Charlie Mac kerron (fiddle).
Cànan nan Gàidheal
Cha b' e sneachda 'san reòthadh bho thuath Cha b'e crannadh geur fuar bho'n ear Cha b'e uisge 'san gailleon bho'n iar Ach an galair a blen bho'n deas Blàth, duilleach stoc agus freumh Cànan mo threubh 's mo shluaidh.
Séist Thig thugainn, thig co-rium gu siar Gus an cluinn sinn ann cànan nam Féinn Thig thugainn, thig co-rium gu siar Gus an cluinn sinn ann cànan nan Gàidheal
‘S iomadh gille thug greis air a' chuibhl' ‘S an dubh-oidhche thog fonn Gàidhlig a' chridh ‘S iomadh gaisgeach a' bhrosnaich 'sa bhlàir Gu euchd nuair bu teòtha bha'n strì O Ghàidheil! O caite ‘n deach d'uaill ‘Nad Chìne 's ‘nad chànan 's do thir?
Sèist
Ged theich i le beath' as na glinn Ged ‘s gann an diugh chluinntear i nas mo O Dhuthaich MhicAoidh fada tuath Gu ruig thu Druim-Uachdar nam bo Gigheadh dhi na h-Eileanan Siar Bi na claidheamh ‘s na sgiath ‘nad dhòrn.
Sèist
The language of the Gaels
'Twas not the snow and frost from the North 'Twas not the bitterly cold wind from the East 'Twas not the rain and the storms from the West But the blight from the South That withered the blossom, the foliage, the trunk and the root Of the language of my clan and my people.
Chorus Come, come with me to the West Till we hear the language of the Fingalians Come, come with me to the West Till we hear the language of the Gaels.
Many's a lad who took a spell on the wheel Whose spirits were raised by a Gaelic song Many's a hero was incited to herism in war When the battle was raging at its hottest O Gaels, where has your pride In your ancestry and language gone?
Chorus
Although it fled for its life from the glens Although it is rarely heard nowadays From the land of MacKay in the far North Right down to Drumochter of the cattle Nevertheless in the Western Isles You be armed with sword and shield.
Chorus
Quelques années plus tard, en compagnie de Dan Ar Braz, Karen Matheson, Donald Shaw et Donal Lunny allaient ré-enregistrer cette chanson pour l'Héritage des Celtes.
Encore une petite incursion dans le répertoire très vaste de ces sympathiques Ecossais.
Avec cette fois une composition très rock chantée en Anglais.
Extraite de l'album "Capture the Heart" (1990) cette chanson fut écrite par les frères Mac Donald (Calum pour les paroles, Rory pour la musique).
J'adore cette chanson très entraînante qui a le don de me mettre de bon humeur à chaque fois que je l'écoute.
J'ai toujours envie de la chanter en même tant que le disque.
Une fois de plus, on ne peut qu'être sous le charme de la superbe voix de Donnie Munro, des vocaux des autres membres, de la guitare de Malcolm Jones, des percus de Calum Mac Donald, des claviers de Peter Whisart, de la basse de Rory Mac Donald et des terribles drums de Iain Bayne.
Ecoutez plutôt.
Life support genius at the end of time The greatest living brain alive A breath of chance matter from a falling star The power is sour and reaches far
The apple came down It had to fall Where men grew wise Minds grew small Newton and Adam Lost and found The apple must fall To the ground
There's not long left, it's a race against time The saint's close, he could lose his mind Like he lost his body here on planet Earth When he holds the key to the universe
The apple came down It had to fall Where men grew wise Minds grew small Newton and Adam Lost and found The apple must fall To the ground
A mighty spark to keep him there Trigger to power, wire to pain Direct inject pleasure when the going gets rough Don't believe in God and all that stuff
The apple came down It had to fall Where men grew wise Minds grew small Newton and Adam Lost and found The apple must fall To the ground
Deuxième petit tour d'horizon des fratries de musiciens celtes, en Ecosse cette fois.
Je sais qu'il y en a beaucoup plus mais comme d'habitude, je ne parlerai que des artistes que je connais soit quatre couples de frères.
La première paire est même un trio puisque qu'il y a en réalité trois frères MacDonald.
Angus, Allan et Iain MacDonald ont la particularité d'être tous les trois sonneurs de cornemuse.
Comme chacun sait, le bagpipe est probablement l'instrument qui symbolise le mieux l'Ecosse.
L'image de cet instrument est est indiscociable de celle des Pipe-bands et de la musique militaire.
Instrument très sonore, la grande cornemuse à trois bourdons (notes continues) a, petit à petit
été utilisée dans d'autres répertoires.
Entre autres, la musique classique pour cornemuses (pibroch ou piobaireachd) qui sont des compositions en général très lentes avec de nombreuses variations très élaborées.
et bien sûr, depuis le revival folk des années '70, la musique traditionnelle.
Les trois frères MacDonald sont originaires du village de Glenuig près de Moidart.
Situé à l'ouest des Highlands, ce village fait partie de la communauté Gaélique.
Et cette langue sera donc au départ la langue maternelle des MacDonald.
Très jeunes, les trois frères vont donc d'intéresser à la tradition des chants en gaélique et vont apprendre à jouer de la cornemuse.
Angus MacDonald aura John M.MacKenzie comme professeur à la Queen Victoria school de Dunblane.
Durant ses études de médecine à Glasgow, Angus jouera avec le British Caledonian Airways pipe band.
A cette époque, il s'intéressa aussi à l'association de la cornemuse avec d'autres instruments de la musique folk.
Arrivé à un excellent niveau, Angus Mac Donald remporte de nombreux concours de cornemuse à Oban et à Inverness.
Devenu médecin, Dr Angus MacDonald continue à se passionner pour la musique.
Il est à l'origine du festival "Feis in Barra" créé pour promouvoir la musique et la langue Gaélique.
Et cette passion continue de se développer même quand il part s'installer à Cape Breton au Canada.
De retour en Ecosse, Dr Angus MacDonald va continuer à développer la pratique de la cornemuse : recherches, enseignements, show télévisés...
Un emploi du temps très chargé lui ayant seulement donné l'occasion d'enregistrer deux disques :
"An Sireadh Spors " (looking for fun) interprétation solo à la cornemuse.
"Maidean Dubh 'an Donais" (the black stick of the Devil) où Angus se fait accompagner par d'autres
musiciens.
Comme ses deux frères, Allan MacDonald a d'abord parlé le Gaélique dans son village natal avant d'apprendre l'Anglais.
A l'âge de neuf ans, c'est d'abord John M.MacKenzie qui lui a enseigné les rudiments de la cornemuse avant de poursuivre son apprentissage auprès de Bob Nicol et de Roddy MacDonald.
Très doué également, Allan participe à de nombreuses compétitions musicales et remporte des prix.
Allan MacDonald participe aussi au revival folk des années '70 & '80 en explorant d'autres manières de jouer la cornemuse.
De même, il fait des études comparatives entre les styles d'interprétations des Piobaireachd au 18 ème siècle et au 20 ème siècle.
Développant aussi ses recherches en associant des paroles en Gaélique sur des musiques de
Piobaireachd.
Resituant ainsi les musiques dans leur contexte socio-liguistique.
Allan Mac Donald écrit même une thèse sur le sujet présentée à l'université d'Edinbourg en 1995.
Allan apprend aussi d'autres instruments comme les whistles et le small pipe (petite cornemuse à soufflet) et est également chanteur.
Allan enregistre plusieurs cd :
Fhuair mi pog (1998), Greentrax
Ceol na Pioba – Piob Mhor (2000)
Colla mo Run (2001), Greentrax
Piping Centre Recital Series 3 Volume II
Allan MacDonald enregistre aussi avec la chanteuse Margaret Stewart.
Iain MacDonald est donc le cadet de cette fratrie de Glenuig dans les Highlands.
Iain va bien entendu suivre la trace de ses deux ainés tout en étudiant, en plus de la cornemuse,
la flûte traversière en bois et les whistles.
Brillant musicien lui aussi, il a également remporté de nombreuses compétitions.
Au début de sa carrière, Iain enregistre en compagnie d'autres artistes un cd principalement consacré aux cornemuses : A Contrversy of Pipers.
Iain MacDonald est d'avantage connu dans le folk-song car il a été membre du groupes Ossian dans les années '80 et du groupe Battlefield Band.
Fin des années '70, les Tannahill Weavers furent un des premiers groupes écossais à introduire la cornemuse dans leur musique.
Bientôt suivis par le Battlefield Band et par le groupe Ossian.
C'est là que j'ai découvert Iain MacDonald qui rejoignit le groupe à partir du troisième album (Dove Across the water).
Je me souvendrai toujours du titre "Duncan Johnstone" qui démarrait le cd interprété par Iain avec une
étonante maîtrise.
Après la séparation (provisoire) d'Ossian, Iain va rejoindre le Battelfield Band d'Alan Reid.
Avec eux, Iain va enregistrer quatre albums.
Il jouera ensuite avec les Wolfstone un groupe écossais aux accents plus rock.
Plus récemment, Iain MacDonald a fait un cd avec le violoniste Iain MacFarlane (The First Harvest).
A ce jour, les trois frères MacDonald restent des références incontournables en matière de cornemuse écossaise.
J'ai déjà présenté dans d'autres articles les trois fratries suivantes.
Mais ils ont bien entendu leur place dans une article consacré aux frères Ecossais.
Tout d'abord les frères Jackson.
William Jackson et George Jackson sont avant tout connus comme les membres fondateurs du
groupe Ossian.
Vu que leurs grands parents paternels sont Irlandais, George et William Jackson vont séjourner en Irlande à de nombreuses reprises.
Et la musique Irlandaise fera donc partie de leurs influences musicales.
William Jackson apprendra d'ailleurs à jouer de l'uilleann pipe (cornemuse irlandaise).
En 1974, George et William Jackson forment le groupe "Contraband".
Avec la chanteuse Mae McKenna, le guitariste Peter Cairney, le batteur Alec baird et déjà le violoniste
John Martin.
Ils enregistrent un album mais se séparent quand Mae Mckenna décide de démarrer une carrière
en solo.
John Martin - George Jackson
Billy Ross- William Jackson - Tony Cuffe
Les Jackson et John Martin engagent alors le chanteur Billy Ross et forment le groupe Ossian en 1976.
Multi-instrumentiste (Flûte, fiddle, guitare, mandoline, sistre, whistle) et choriste, George Jackson va
jouer dans les six premiers disques d'Ossian ainsi que dans les suites instrumentales composées par son frère (St. Mungo, The Wellpark Suite...).
La musique d'Ossian était particulièrement bien harmonisée et mélodieuse.
Une interprétation classique de la musique traditionnelle écossaise.
Des musiciens qui se complétaient parfaitement sur des arrangements subtils où se mêlaient flûte,
harpe, cornemuse, violon...
A côté des instrumentaux, toute une série de chansons et de ballades en Gaélique et en Anglais.
Chansons inteprétées avec beaucoup de talent par Billy Ross ou Tony Cuffe selon les époques.
Le groupe Ossian tournera jusqu'en 1989 avant sa séparation.
En dehors d'Ossian, sa carrière en solo se résume à un seul album : "Cairistiona" enregistré avec
la chanteuse Maggie MacInnes.
George Jackson décède malheureusement en 1998.
William (Billy) Jackson en plus d'être musicien est aussi un compositeur très créatif.
Déjà avec Ossian, la plupart des morceaux non traditionnels étaient de lui.
Dans sa carrière en solo, William Jackson va donc donner libre cours à son imagination de harpiste.
Il va enregistrer de nombreux disques (certains à la demande d'organisations pour promouvoir l'un au l'autre évènement en Ecosse).
Soit avec principalement la harpe celtique.
Soit avec une série de musiciens venus du folk, du rock ou de la musique classique.
William Jackson a une vie très bien remplie.
Se partageant entres les enregistements, les tournées en Europe et aux U.S.A., les cours de harpe
et aussi la musico-thérapie qu'il pratique dans les hopitaux et écoles de Glasgow et d'Aberdeen
ainsi qu'à Ashville aux U.S.A.
En 1997, il décide de reformer Ossian avec Billy Ross.
Ils font appel à Stuart Morisson (fiddle) et Iain MacInnes (pipes-whistles) pour les épauler.
"The Carrying Stream" sera donc le septième et dernier cd du groupe Ossian.
William Jackson enregistra aussi deux autres disques avec Billy Ross : The Misty Mountain en 1984
et Shore Street en 2000.
Depuis 2008, il collabore et joue en concert avec la harpiste Irlandaise Grainne Hambly.
Ce mélange de deux harpes celtiques est vraiment très réussi.
Et les deux artistes revisitent les répertoires d'Ecosse et d'Irlande avec beaucoup de sensibilité.
Ils ont déjà donné de très nombreux concerts.
Et également enregistré un cd : Music from Ireland & Scotland (2010).
Quelques autres titres :
Heart Music (1987)
Celtic Experience (1998)
Inchcolm (1995)
A Scottish Island (1998)
Land of Light (1999)
Notes from a Hebridean Island (2001)
Duan Albanach (2003)
The New Harp (2008)...
Les frères Cunningham sont aussi parmi les plus dignes représentants de la musique folk écossaise.
Johnny Cunningham est né ne 1957 et a commencé l'apprentissage du violon à l'âge de six ans.
A l'âge de 13 ans déjà, il formait avec son frères Phil et quelque copains un groupe folk qui allait s'appeler Silly Wizard.
Capable de jouer de manière très rapide, Johnny Cunningham est aussi très fort quand il interprète
des morceaux plus lents qu'il joue de façon très raffinée.
Johnny Cunningham était un musicien de très haut niveau, probablement un des meilleurs violonistes
Ecossais.
A différents moments de leurs carrières, lui et son frère Phil (qui est un virtuose de l'accordéon) se
sont retrouvés pour jouer ensemble et faire de nombreuses tournées tant en Europe qu'aux
Etats-Unis.
Johnny Cunnigham a fait partie d'un certain nombre de groupes : Raindogs, Relativity (encore avec
son frère) , Nightnoise et aussi Celtic Fiddle Festival.
Ce dernier groupe avait la particularité de réunir trois violonistes : Christian Lemaître (un Breton),
Kevin Burke (un Irlandais) et Johnny (Ecossais) avec un guitariste pour les accompagner.
Dans leur répertoires, Celtic Fiddle Festival reprenait des morceaux de ces trois régions celtes.
Les titres étaient joués soit seul, soit à deux, soit à trois ce qui donnait beaucoup de variété à
ces albums.
De même, on pouvait bien distinguer les manières de jouer de ces trois musiciens hors pair.
Plus tard, Johnny Cunningham a colloboré avec d'autres artistes comme la chanteuse Suzane McKeown
(Peter & Wendy) , Seamus Egan, Bill Morrissey et le groupe rock "Hall & Oats".
Johnny est hélas décédé d'un arrêt cardiaque en 2003.
Phil Cunningham en plus de l'accordéon joue également des whistles, claviers, sistre et guitare.
Tout comme son frère, Phil est un musicien d'exception.
Né en 1960 à Edinbourg, Phil va apprendre l'accordéon très jeune et deviendra professionnel à l'âge
de 16 ans en rejoignant son frère au sein de Silly Wizard.
Un fameux groupe avec le chanteur Andy M. Stewart, le bassiste Martin Hadden et le guitariste
Gordon Jones.
Groupe qui contribua de manière importante au revival folk Ecossais dans les années '70 & '80.
Après la séparation de Silly Wizard, Phil Cunningham enregistra deux albums en solo.
Puis, encore avec son frère, il forma le groupe Relativity en compagnie de Triona Ni Domnail et
Micheal O' Domnhail.
Deux cd avec de la musique traditionnelle et des compositions.
Phil et Jonnny Cunningham continuèrent ensuite chacun de leur côté.
Tout en se retrouvant de temps à autres pour des tournées en duo.
Ce qui est toujours un évènement car en plus d'être des musiciens surdoués, les frères Cunningham
ont énormément d'humour.
Mais Phil Cunningham a depuis de nombreuses années formé un autre duo avec Aly Bain le terrible
violoniste des Shetlands.
Ensemble, ils ont déjà enregistré sept albums.
Parmi ses nombreuses autres collaborations, Phil Cunningham a aussi enregistré avec Connie Dover
et avec Kris Drever.
Phil qui a également composé pour le théatre et la télévision est vraiment un ambassadeur de la
musique Ecossaise.
Pour terminer, je vais de nouveau vous parler de frères MacDonald mais d' autres MacDonald car ce nom est très répandu en Ecosse.
Rory MacDonald et Calum MacDonald sont d'avantage connus en tant que membres du groupe Runrig.
Né en 1949, Roderick alias Rory MacDonald est le bassiste du groupe.
C'est lui qui écrit une bonne partie des musiques du groupe tandis que son frère Calum écrit
les paroles des chansons.
Rory avait d'abord commencé par l'accordéon avant d'apprendre la guitare puis la basse.
Né en 1953, Calum MacDonald est le percussionniste de Runrig.
C'est en 1973 que les deux frères originaires des îles Hébrides décident de former ce groupe
qui est à la fois très rock et très enraciné dans la musique Ecossaise.
Un répertoire avec beaucoup de compositions et un peu de musique traditionelle.
Des chansons en Gaélique et en Anglais qui traitent de nombreux sujets touchant la politique, l'histoire
et la vie des Ecossais en général.
Batterie, guitare basse, guitare électrique, percussions, claviers sont les ingrédients principaux
de cette musique qui accueille parfois un peu de cornemuse et d'accordéon.
Runrig c'est aussi un art de chanter en groupe.
Car en plus des solistes que sont Donnie Munro (jusqu'aux années '90), Bruce Gruthro ou
Rory MacDonald, tous les membres du groupe aiment reprendre certains couplets en coeur.
Entre autre les parties à capella chantées en Gaélique.
Il faut préciser que Calum et Rory MacDonald sont de très ardents défenseurs de cette langue.
ce qui est logique puisque le Gaélique était et est toujours parlé sur l'île de Skye et les autres
îles Hébrides.
Calum MacDonald
Indiscociables, les deux frères MacDonald sont donc ensembles depuis bientôt quarante ans !
Et Runrig remporte toujours un succès énorme tant en Ecosse que sur la scène internationale.
Drainant des milliers de fans à chacun de leurs concerts.
Avec de telles fratries, nul doute que la musique Ecossaise a encore de belles années devant elle.
ma passion pour ce groupe date de 1978 lorsque j'ai découvert leur deuxième album "The old woman's dance".
En regardant à gauche de la vielle dame, on reconnaît : Phil Smilie, Mike Ward, Alan Mac Leod
et en dessous Roy Gullane et la tête de Hudson Swan.
Ce sont eux qui m'ont véritablement fait découvrir le "revival folk" écossais.
Je vous ai parlé de ma joie indescriptible quand j'ai pu les voir en concert à Dison en novembre 2010.
Phil Smilie et Roy Gullane font vraiment partie des "héros" de mon adolescence.
Bien sûr qu'en 1978, j'aurais aussi aimé les voir en live mais je n'ai jamais eu la chance d'aller en Ecosse. De plus, ce genre de spectacles n'étaient pas diffusés sur nos chaînes francophones.
Trente trois ans plus tard, avec Internet et You Tube, des rêves sont à présent réalisables.
Voici un lien vers une vidéo réalisée par la télévision écossaise en 1978.
Il s'agit d'un concert d'un jeune scottish band ...
De gauche à droite, Mike Ward (fiddle guitare, chant) , Hudson Swan (bouzouki ,chant, glockenspiel) , Roy Gullane (chant, guitare, bouzouki), Phil Smilie (whistle, flûte, bodhran, chant) , Alan Macleod (cornemuse, whistle, bodhran).
28 minutes de bonheur avec 6 titres extraits de cet album.
Très symapthique comme toujours, Roy Gullane présente les morceaux avec beaucoup d'humour.
Une suite de reels puis la chanson "Cam ye o'er frae France" puis "The deil's awa' wi' the exciseman" qui se termine par une gigue.
Vient alors "Bonnie was yon Rosie Briar" chantée par Mike Ward et qui est une de mes préférées.
Puis le célèbre titre "The Mc Gregors" qui se termine par un terrible reel à la cornemuse bien soutenue par le bouzouki d'Hudson Swan.
De tous les joueurs de cornemuse qui ont fait partie des Tannies, je garde une préférence pour Alan MacLeod qui tirait une sonorité très pure de son instrument.
Et enfin une suite de gigues qui est devenue l'hymne des tannahill Weavers : "The Geese in the Bog".
Pour tous les fans des Tannies, une vidéo à savourer sans modération.
Comme annoncé il y a peu, les Tannahill Weavers se sont produits à Dison ce vendredi 26 novembre dernier.
Un évènement pour moi car c'est la première fois que j'avais l'occasion d'applaudir ce groupe qui est
mon préféré en musique écossaise.
Les Tannahill Weavers, je les ai découvert en 1978.
Je me souviens très bien qu'à l'époque j'étais un étudiant de 21 ans.
En pleine session d'examens, je me revois encore avec mon costume bleu ciel, rentrant à Verviers en faisant un détour par le disquaire du coin.
Au milieu des disques de musique classique il y avait là une pochette amusante avec une vieille dame en train de danser entourée de musiciens.
"The old woman's dance" tel était le titre de ce 33 tours et le nom du groupe : The Tannahill Weavers".
Alan MacLeod-Hudson Swan- Roy Gullane- Phil Smilie-Mike Ward
J'ai directement acheté ce vinyle, très curieux de découvrir cette musique écossaise dont je ne connaissais rien excepté quelques titres d'Alan Stivell.
Directement, j'ai été séduit par ces voix magnifiques et ces instrumentaux super-rythmés.
Je ne comprenais pas grand chose aux paroles mais ces chansons étaient tellenent entraînantes que je les chantais en même temps que le disque.
Pas étonnant donc que j'aie voulu renouveler ce plaisir en essayant de me procurer tous leurs disques.
En Belgique à l'époque, ce n'était pas toujours évident de les trouver mais mes voyages en Bretagne, mes commandes aux U.S.A. et l'apparition des magasins FNAC dans les années '80 m'ont permis de n'en manquer aucun.
Un disque des Tannahill, c'est un plaisir sans cesse renouvelé car ils n'ont guère changé de style depuis 1976 (mis à part leur album "Passage" un peu plus électrique) mais pourquoi changer quand on est excellent, quand on est au sommet ?
J'espère pouvoir encore acheter de nombreux disques des "Tannies".
C'est en effet en 1976 que Roy Gullane (guitare et chant), Phil Smilie (flûtes), Hudson Swan (bouzouki) et Dougie Mac Lean (fiddle,mandoline) fondent le groupe en s'inspirant du nom de Robert Tannahill un poète écossais du 18 ème siècle auteur de nombreux textes et chansons.
Leur premier disque "Ar ye sleeping Maggie" sortira la même année.
Les Tannahill Weavers vont rapidement connaître le succès.
D'abord en Ecosse puis dans le reste de l'Europe et aux U.S.A.
C'est à partir du deuxième album qu'ils vont incorporer la cornemuse dans leurs enregistrements lorsque le jeune sonneur Alan Macleod rejoint le groupe.
Un peu plus tard, d'autres groupes comme "Ossian" ou le "Battlefield Band" feront de même, prouvant que la grande cornemuse pouvait être utilisée en dehors des pipe-bands.
Depuis 1976, une série de musiciens sont devenus membres puis ont quitté les "Tannies" mais ils ont toujours gardé la même ligne musicale.
Pour mon plus grand plaisir d'ailleurs.
je parlais de chansons très rythmées mais il y a aussi les ballades et les chansons plus calmes dont les musiques sont particulièrement mélodieuses.
Il y a aussi des titres chantés à capella à quatre ou cinq voix avec des arrangements très poussés qui me font dire que les Tannahill sont sûrement un des meilleurs groupes celtes au niveau vocal.
Et au niveau instrumental, ils assurent très bien également.
En 2007, les Tannies ont sorti leur quinzième album (Live & in Session) qui a été enregistré en partie en public et en partie en studio.
Des reprises en concert et aussi sept nouveaux titres.
Une fois de plus un excellent cd que je conseille à tous les amateurs de bonne musique écossaise.
John Martin- Roy Gullane- Phil Smilie- Les Wilson- Colin Melville
Et puisque je parle de "live", il serait peut-être temps d'en venir au concert de Dison.
Trente deux ans après avoir acheté "The old woman's dance" j'allais enfin voir les Tannahill Weavers !
Leslie Wilson (chant et bouzouki) a malheureusement quitté le groupe mais Roy Gullane, Phil Smilie, John Martin et Colin Melville sont bien là devant nous.
Inutile de dire que j'ai été ému en voyant "en vrai" des idoles de ma jeunesse.
Roy et Phil sont là depuis le début, tandis que je connaissais aussi John Martin qui fut d'abord membre du groupe "Ossian".
La petite salle du centre culturel est pleine comme un oeuf et les organisateurs ont même dû refuser du monde.
D'emblée Roy Gullane se montre très chaleureux avec le public.
Il présente les titres avec beaucoup d'humour et nous invite à participer.
John Martin est un brillant violoniste.
Une valeur sûre qui arpente les scènes d'Europe et du monde depuis 1976.
Son jeu est d'avantage marqué par les coups d'archets bien dans le style de ce qui se pratique en Ecosse. John est aussi choriste dans la plupart des chansons.
Phil Smilie est un terrible flûtiste. La flûte traversière en bois et aussi les whistles n'ont plus de secrets pour lui. Phil est aussi un fameux joueur de bodhran. C'est fou le rythme qui se dégage de son "tambourin".
En plus, Phil Smilie est un choriste très doué qui ose beaucoup de choses avec sa voix haut perchée.
Il est pour beaucoup dans la qualité des harmonies vocales.
Colin Melville est le petit jeune de la bande. Après Alan Macleod, plusieurs "pipers" ses sont succédés au sein du groupe.
Colin Melville est un très bon musicien. Il alterne la grande cornemuse avec le small pipe (qui est une petite cornemuse à soufflet) et ausssi les whistles. Parfois, il enchaîne les trois instruments dans un même morceau !
Et enfin Roy Gullane qui est vraiment l'âme des Tannies.
J'ai toujours adoré sa voix grave et prenante.
A la guitare, il se charge de toute la rythmique (depuis le départ de Les Wilson) et il a du mérite car il doit équilibrer les accompagnements par rapport aux trois solistes.
Pour qu'il y aie une bonne "balance" entre les notes basses et les notes aïgues du fiddle, de la flûte et de la cornemuse.
Roy accomplit cette tâche avec enthousiasme et conviction, un musicien très complet !
Au programme, des titres choisis ça et là dans l'ensemble de leurs albums.
Les Tannies ont une préférence pour les gigues ( comme "The geese in the Bog , The Athole Highlanders...) qu'ils maîtrisent à la perfection.
Des chansons plus mélodieuses les unes que les autres (Are ye sleeping Maggie, Jamie Raeburn's Farewell...)
Ce soir là, un public de tous âges fut très vite conquis par la qualité musicale et le dynamisme des Tannahill Weavers.
Y compris des gens qui ne connaissaient pas une note de leur répertoire et qui tombèrent de suite sous le charme.
Un public en symbiose totale avec le groupe.
Participant aux instrumentaux en tapant des mains et aux chansons en répétant les phrases apprises par Roy Gullane.
Comme dans " The Plooboy Laddies"
Doon in yonder den there's a plooboy lad An' summers day he'll be a' my ane Chorus: And sing laddie aye, and sing laddie oh The plooboy laddies are a' the go...
ou dans "The final Trawl"
...Now it's three lang years since we made her pay Heave away my laddie o And the owners say that she's had her day And sing haul away my laddie o...
Instrumentaux décoiffants, chansons prenantes, tout était au rendez vous pour un inoubliable concert.
Vraiment j'ai été comblé.
Après une série de rappels, il fallu bien prendre congé des Tannies.
A regret car l'assemblée aurait volontiers signé pour une troisième partie...
Mais ce sera pour une autre fois.
A la fin du spectacle, j'ai pu m'entretenir quelques instants avec Roy Gullane et le féliciter pour toute sa carrière.
Roy est vraiment quelqu'un de très sympathique et de très gentil.
En fait quelqu'un qui aura marqué ma jeunesse et qui m'enchante toujours...un certain nombre
:
La musique celtique est ma Passion. Alan Stivell, Donal Lunny, Andy Irvine, Gilles Servat, Claude Besson, John Doyle, Christy Moore, Kevin Burke, Gabriel Yacoub, Tri Yann, Karan Casey, Tannahill Weavers, Dan Ar Braz, Ossian ,Silly Wizard,Capercaillie, Solas, Lunasa, Dervish, Altan, Old Blind Dogs,Fairport Convention, Clannad,The High Kings, Davy Spillane, Cormac Breatnach, John Mc Sherry, Michael Mc Goldrick, Tony MacManus, William Jackson, Phil Cunningham, Tim Edey, Steven Cooney, Liam O' Flynn, Julie Fowlis,Cécile Corbel, Gwenael Kerleo...
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